TRAIT D'UNION

Le magazine du Groupe Eclosia

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LE SOMMAIRE DE VOTRE No.263

JIOI 2023

Giovanni et Pascal racontent

Les Jeux des Îles de l’océan Indien qui se sont tenus à Madagascar en août ont été une occasion exceptionnelle pour Giovanni Victorien et Pascal Prayag de montrer leur dévouement et leur passion pour le sport. Ils ont porté haut les couleurs de notre île, et du groupe Eclosia.

ACTUS

Un concert surprise d’Anonym fait vibrer les employés de Maurilait

Le 18 août, Maurilait Production Ltée a orchestré un concert surprise en invitant le groupe Anonym à se produire devant ses 200 employés. Ces derniers avaient été prévenus d’un événement, sans plus de détails. Le jour venu, ils ont été conviés à la salle à manger, où ils ont eu la surprise de tomber nez à nez avec ces artistes. « Nous avions bloqué l’agenda de tous nos employés, en leur laissant seulement deviner qu’une agréable surprise les attendait ce jour-là. Chaque année, nous organisons deux ou trois surprises pour nos employés permettant ainsi un moment fun et ludique au sein de la compagnie entre collegues. Cette fois-ci, nous avons décidé de leur offrir deux heures de concert privé », raconte Christian Maudave, Human ressource manager. 

La musique a fait vibrer l’entreprise ! Anonym a conquis le cœur des employés, qui ont participé avec enthousiasme en chantant en chœur et en esquissant des pas de danse. Henna Dattoo, Accounts clerk, était tout particulièrement enchantée. « Cette après-midi a été une véritable source d’émerveillement pour moi, car il s’agissait de mon tout premier concert ! »

Comme vous vous en souvenez sûrement, ce sont les membres du groupe Anonym qui ont interprété la chanson de la récente publicité pour Yoplait, diffusée sur tous les médias il y a quelques semaines.

Lancement du Centre of Ocean and Earth Science and Technology (COEST), Curtin Mauritius

Professeur Christine Erbe, Directrice du Centre for Marine Science and Technology de Curtin University, Australie : « Le COEST de Curtin Mauritius s’engage pour un développement durable en collaboration avec divers partenaires »

« Nouri nou pei », 

Le film qui affirme la raison d’être d’Avipro 

Le petit film « Nouri nou pei » incarne la vision plus large du travail des collaborateurs au sein d’Avipro, rappelant que leur impact va bien au-delà de leurs tâches quotidiennes. En adoptant ce puissant slogan, les employés prennent conscience que leur présence chez Avipro ne se limite pas à l’accomplissement de leurs missions professionnelles. Ils contribuent activement à nourrir notre pays de multiples façons. Bien sûr, cela englobe la production alimentaire, mais c’est bien plus que cela. « Nous nourrissons nos collègues en créant un environnement de travail solidaire et positif. Nous nourrissons notre planète en adoptant des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. Nous nourrissons nos partenaires en bâtissant des relations solides et fructueuses. Enfin, nous nourrissons notre communauté en participant activement à son développement », souligne Avipro.

RH

Mahen Hurdoyal,
27
ans auprès de Michel de Spéville,
un hommage inoubliable

Chauffeur dévoué de Michel de Spéville pendant 27 années, Mahen Hurdoyal, 49 ans, vient d’entamer un nouveau chapitre de sa vie avec sa petite famille en émigrant en Angleterre. Sa nouvelle vocation le conduira à devenir Carer dans un établissement pour personnes âgées. 

Rencontré peu avant son départ, Mahen Hurdoyal évoque avec émotion son parcours au sein de la grande famille d’Eclosia. « C’est mon père qui m’a encouragé à rejoindre la compagnie en tant qu’Attendant et chauffeur en 1993. À l’époque, mon travail consistait à nettoyer les bureaux et à assurer le rôle de chauffeur », se souvient-il.

 En 1996, il reçoit une proposition inattendue : devenir le chauffeur personnel de Michel de Spéville, le fondateur du Groupe Eclosia. C’est ainsi que commence une aventure humaine marquante, ponctuée d’anecdotes mémorables.

Mahen se rappelle Michel de Spéville comme d’un homme extrêmement dynamique et impliqué dans de multiples conseils d’administration. Il confie : « Monsieur Michel avait 100 choses à accomplir chaque jour ! J’ai eu le privilège de connaître un grand homme, et je l’ai toujours dit : il est peut-être petit de stature, mais il est immense par talent ». 

Il garde de lui l’image d’un individu profondément humain et à l’écoute. Mahen se souvient de ce moment tragique où il a presque tout perdu dans un incendie chez lui : « La compagnie nous a apporté son soutien, et cela restera à jamais gravé dans ma mémoire. Elle nous a aussi aidé pour les études de mon fils. » Pour lui, il n’y a pas de doute : « J’ai eu la chance inestimable de côtoyer une personne comme Michel de Spéville, à qui je souhaite le succès dans toutes ses entreprises. Il restera toujours dans mes pensées ».  

Lors de son pot de départ, Michel de Spéville a déclaré : « Ce n’est pas seulement un chauffeur que je perds, mais aussi un assistant fidèle et loyal. » Le moment des aurevoirs, a été fort en émotions pour Mahen. « Quitter son travail et sa famille pour de nouveaux horizons n’a pas été une décision facile à prendre. Cependant, Monsieur Michel, bien qu’il soit triste de me voir partir, m’a exprimé sa joie pour moi et m’a souhaité beaucoup de réussite. » 

Malgré son travail principalement solitaire, Mahen tient à adresser ses meilleurs vœux à ses anciens collègues. « Dans la vie, il y a des hauts et des bas. En toutes circonstances, donnez le meilleur de vous-même. L’idée est d’équilibrer la vie professionnelle et la vie de famille. » 

En réponse à une demande d’anecdote, Mahen partage une histoire amusante : « Un jour, il a décidé de prendre le volant. J’étais assis à ses côtés, en tant que passager, ne sachant pas à quoi m’attendre. Nous devions nous rendre à l’aéroport, et lorsqu’il est arrivé à un rond-point, il a mal négocié le virage en prenant la mauvaise voie. Heureusement, il n’y avait pas de voiture dans l’autre voie ! Monsieur Michel s’est alors tourné vers moi en me disant de ne jamais reproduire ce qu’il venait de faire. Au fond de moi, je me disais que si je conduisais de la même manière, je n’aurais probablement plus de permis de conduire depuis longtemps ! » 

Qu’est-ce que tu as aimé le plus pendant ton stage chez

Maurilait ? Peux-tu nous raconter un moment cool ou une réussite dont tu es fier ? 
Ce que je retiens, c’est la convivialité et la bienveillance des employés. Ils étaient toujours disposés à répondre à mes questions sur les machines et à maintenir un environnement propre pour préserver la qualité des produits. Cette attention particulière à la propreté et au partage des connaissances est quelque chose de rare dans d’autres entreprises. Un moment mémorable pour moi a été mon premier jour, où les collègues m’ont accueilli chaleureusement et m’ont fait visiter l’entreprise. J’en étais très fier.  

D’un autre côté, est-ce qu’il y a des choses que tu as moins aimées  ? Comment tu t’en es sorti et qu’est-ce que tu as appris ? 
Il y a eu un aspect qui m’a un peu surpris, c’est que l’expérience que j’ai acquise ici ne correspondait pas complètement au rôle traditionnel d’un maintenancier que je me faisais. Tout est si moderne. Cependant, j’ai pris cela comme un défi supplémentaire pour explorer d’autres aspects, notamment en m’impliquant auprès des techniciens de maintenance. J’ai cherché à en apprendre davantage sur les interventions et les pannes des machines. 

Avec du recul, comment ce stage chez Maurilait Production Ltée a-t-il influencé tes plans pour l’avenir, que ce soit sur le plan académique ou professionnel ? Est-ce que tu as de nouveaux projets ou des aspirations après cette expérience ? 
Ce stage chez Maurilait a définitivement eu un impact significatif sur mes projets futurs. J’ai pu développer des compétences professionnelles telles que la créativité, le goût du travail bien fait, la passion d’un métier, le respect envers les autres, et la reconnaissance mutuelle. Mon objectif est maintenant d’accumuler davantage d’expérience tout en poursuivant mes études.

Expérience enrichissante chez MPL

Jonathan Janvier, étudiant au Collège Technique St Gabriel : « Mon stage chez Maurilait a redéfini mes compétences et ambitions professionnelles » 

Comment s’est passé ton stage chez Maurilait Production Ltée ? Quelles étaient tes principales missions et responsabilités pendant cette expérience ? 
Mon stage chez Maurilait a été très enrichissant. En tant que stagiaire en maintenance au sein de la production, ma principale mission consistait à comprendre le fonctionnement des machines, à consulter les documents techniques, et à recueillir les retours de l’équipe de maintenance et des opérateurs afin de mettre à jour les fiches de maintenance de premier niveau.   

Qu’est-ce que tu as appris pendant ton stage chez Maurilait ? Est-ce qu’il y a des compétences spécifiques que tu as développées ? 
Au niveau technique, j’ai acquis de précieuses compétences au cours de mon stage, notamment la mise en marche des machines, la lecture et l’interprétation de schémas techniques, ainsi que la préparation des fiches de maintenance de premier niveau. Mais cette expérience m’a aussi permis de développer mon adaptabilité, mon sens du sérieux au travail, mon esprit d’initiative et ma capacité à proposer des solutions pour résoudre des problèmes techniques.

Des employés d’Avipro prouvent qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre

Avipro a lancé une initiative visant à aider des employés du Farming, Processing et New Maurifoods Ltd (NML) à améliorer leurs compétences en lecture et écriture, avec un programme d’alphabétisation de niveau 1, le Basic Literacy, en partenariat avec Caritas. En 2019, 12 employés de NML avaient déjà réussi à obtenir leur certificat grâce à un programme similaire, ce qui a servi de base à cette nouvelle initiative. Près d’une vingtaine d’employés se sont portés volontaires pour suivre ces cours qui se sont déroulés sur une période de six mois. Les témoignages des participants reflètent une expérience positive, montrant leur désir de se développer personnellement et professionnellement grâce à l’alphabétisation. 

Les employés ayant suivi ces cours se disent satisfaits quant à leur parcours d’apprentissage. Ils ont acquis de nouvelles compétences en lecture et écriture, gagné en autonomie dans leur vie quotidienne, et sont plus confiants pour relever les défis professionnels et personnels. Le succès de cette initiative démontre l’importance de l’alphabétisation pour améliorer la qualité de vie des employés et les préparer à un avenir plus prometteur.

Durant plusieurs mois, Maurilait a ouvert ses portes à neuf stagiaires étrangers, chacun d’entre eux étant inscrit dans des écoles spécialisées en agroalimentaire et en maintenance industrielle. Ces jeunes ont été confrontés à des défis de taille au cours de leur stage, avec des missions spécifiques à accomplir. Chacun a dû présenter une restitution significative, à la fois à la Direction de Maurilait et à leur établissement d’enseignement respectif.   

«La qualité du travail fourni par ces stagiaires a été remarquable. Ces étudiants nous enrichissent par leur expertise technique, et ils contribuent à faire avancer nos projets en y consacrant du temps et en ayant un regard neuf », indique Christian Maudave, HR Manager.  

Il a également exprimé la volonté de Maurilait de poursuivre dans cette voie prometteuse : « Nous accueillons des stagiaires depuis plusieurs années à travers un processus soigné pour leur garantir une belle expérience à Maurilait et à Maurice. Il s’agit d’une collaboration fructueuse leur permettant de grandir humainement et professionnellement, tout en nous exposant à de nouvelles approches académiques. La joie et la bonne humeur caractérisent leur passage parmi nous. » 

Maurilait se positionne ainsi comme un foyer international pour les futurs experts de l’agroalimentaire et de la maintenance industrielle.

Maurilait, un foyer international pour les futurs talents de l'agroalimentaire et de la maintenance

La minute conseil et
bien-être

Sensibilisation à la prévention au suicide 

Emilie Rivet-Duval, Docteure en Psychologie clinique :

« Il faut reconnaître les signes, ouvrir le dialogue et offrir un soutien »

CSR

Un yaourt par jour

Un projet novateur pour un apport nutritif aux enfants vulnérables

Depuis mars 2023, Maurilait et FoodWise se sont associés sous l’égide de la Fondation Solidarité pour donner vie à un projet ambitieux. Chaque jour, pas moins de 600 enfants ont désormais l’opportunité de savourer un yaourt, grâce à une collaboration étroite avec quatre ONG opérant dans six zones de pauvreté au sud de l’île. 

L’objectif de cette initiative est d’instaurer une habitude alimentaire durable chez ces jeunes bénéficiaires. Pour ce faire, Maurilait et FoodWise ont entrepris de former les parents à la fabrication de yaourts à domicile en utilisant les précieux ferments lactiques déjà présents dans un pot de yaourt Yoplait. Cette démarche vise à pérenniser l’impact du programme, avec l’espoir qu’il puisse être étendu à d’autres régions dès 2024. 

Christian Maudave, HR Manager exprime sa gratitude envers tous les membres de l’équipe, soulignant leur engagement en faveur de ce noble projet. « Nous remercions chaleureusement tous les Maurilaitiers qui ont pris à cœur ce projet, contribuant ainsi à une meilleure nutrition pour nos enfants. Notre passion pour notre métier se manifeste à travers cette préférence marquée pour les plus vulnérables. »  

Le Manager de la Fondation Solidarité, Jean Paul Hennequin, partage son enthousiasme : « La Fondation Solidarité est heureuse de soutenir cette initiative qui s’aligne parfaitement avec deux de nos axes, à savoir l’alimentation responsable et l’inclusion sociale.  Offrir un yaourt par jour à un enfant garantit l’apport essentiel en nutriments pour leur santé. De plus, l’accent mis sur la formation des familles pour la fabrication de leur propre yaourt à partir d’un simple pot de yaourt démontre l’engagement absolu de Maurilait envers la réalisation complète de ce beau projet. » 

Faites une différence tout en réduisant vos impôts : la nouvelle loi fiscale offre des avantages pour les dons aux ONG

Une nouvelle opportunité s’offre à vous depuis 2021 : la possibilité de soutenir des organisations non-gouvernementales (ONG) tout en bénéficiant de déductions fiscales significatives. Cette loi fiscale récente permet aux employés d’Eclosia de contribuer activement à des causes qui leur tiennent à cœur, tout en allégeant leur fardeau fiscal.  

La règle est simple : vous pouvez déduire jusqu’à Rs 50,000 par an de vos revenus pour les dons faits à une association ou une fondation par voie électronique. Cette déduction peut avoir un impact réel sur votre déclaration fiscale pour l’année 2023-2024. 

Mais ce n’est pas tout ! En faisant un don, vous vous impliquez directement dans des projets sociaux et environnementaux qui bénéficient à notre communauté et à notre environnement. Vous devenez un acteur du changement.  

Vous pouvez obtenir plus de détails sur cette opportunité sur le site web de la Mauritius Revenue Authority (MRA) en suivant ce lien : https://www.mra.mu/index.php/taxes-duties/recovery-of-tax  

N’oubliez pas de demander un certificat attestant de votre contribution lorsque vous faites un don. Ce certificat sera essentiel lors de la soumission de votre déclaration fiscale, dont la date limite est le 16 octobre 2023. 

Giovanni et Pascal racontent

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Giovanni Victorien : L’arbitre déterminé au cœur du handball 

Giovanni Victorien, Quality control clerk chez Panagora, a récemment vécu une expérience inoubliable en tant qu’arbitre de handball lors des Jeux des Îles de l’océan Indien qui se sont déroulés à Madagascar en août 2023.  

Dès le départ, Giovanni a été confronté à des défis. L’humidité élevée de l’environnement était une source de préoccupation, mais il n’a pas laissé cela entamer sa détermination. Il a enchaîné six matchs d’affilée, puis après une journée de repos bien mérité, il a eu l’honneur d’arbitrer la finale du handball masculin, opposant La Réunion à Mayotte.Giovanni décrit ce rythme effréné comme quelque-chose de totalement nouveau pour lui.  

Cependant, cette expérience n’était pas seulement exigeante physiquement, mais aussi intellectuellement. « J’ai énormément appris des autres arbitres des îles, cela m’a permis de franchir un nouveau palier dans mon parcours d’arbitre. Si l’occasion me permet de revivre ce moment dans quatre ans aux Comores, je ne dirai pas non . 
J’ai aussi été impressionné par l’esprit de partage et la cohésion de l’équipe des délégués techniques malgaches ».  

Evoquant la finale, Giovanni confie qu’arbitrer un match de cette envergure est un rêve pour tout arbitre. « Même si l’équipe mauricienne de handball n’a pas réussi à se qualifier pour la finale, je suis heureux d’avoir eu l’opportunité d’arbitrer le match décisif du tournoi masculin de handball. Merci à Panagora pour avoir rendu cette expérience possible, ce souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire. »

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Pascal Prayag : La passion qui anime l’équipe de basketball 3×3 

Pour Pascal Prayag, Lead engineer chez ETS, les Jeux des Îles de l’océan Indien 2023 ont marqué sa première participation en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale de basket-ball en 3×3 de Maurice. Cette aventure sportive a été riche en émotions et en enseignements.  

L’équipe mauricienne, placée dans le Groupe A aux côtés de La Réunion et Madagascar, a connu un excellent départ en remportant sa première victoire contre les Réunionnais. « Cette victoire a galvanisé l’équipe, qui s’est montrée très motivée par la suite. Les qualifications pour les quarts de finale ont été franchies avec succès, et Maurice a battu les Seychelles avec brio. Cependant, l’équipe a été défaite en demi-finale par l’équipe malgache, laissant échapper la médaille d’or » 

Malgré une déception compréhensible, Pascal souligne que l’équipe mauricienne a fait une performance exceptionnelle. Il admet que le manque d’expérience internationale et la méconnaissance du niveau de leurs adversaires ont joué en défaveur de son équipe. « Toutefois, je reste optimiste quant aux prochaines compétitions et je crois en la possibilité d’une place sur le podium ». 

Pascal Prayag lance également un appel aux sponsors pour soutenir l’équipe nationale de basket-ball en 3×3, afin de renforcer la préparation et les chances de succès à la prochaine Coupe d’Afrique en juin 2024.

Prashant Mohesh : « Le storytelling a le pouvoir de toucher les gens émotionnellement et de les inciter à agir »

Quelles expériences vous ont conduit à devenir le premier National Geographic Explorer d’origine mauricienne ?  Au départ, j’avais une grande peur de l’océan, mais ma curiosité m’a poussé à explorer la nature et à m’interroger sur la pollution. Après une première plongée sous-marine en 2014, je me suis passionné pour les coraux et j’ai pris conscience de l’importance de la santé de l’océan pour notre survie. Devenu un National Geographic Explorer en 2021, j’ai ressenti le devoir de protéger l’océan mauricien et j’ai développé un programme éducatif pour inspirer les jeunes âgés de 8 à 16 ans à explorer, aimer et protéger l’océan. Ce programme comprend trois phases : exploration, éducation sur notre connexion à l’océan et sensibilisation aux problèmes auxquels il est confronté.  

Quels ont été les défis à surmonter en tant que National Geographic Explorer ?
Le plus grand obstacle auquel j’ai dû faire face en tant que National Geographic Young Explorer est le changement de mentalité au sein de la communauté mauricienne. Le changement prend du temps, mais il est essentiel pour la réussite de tous les projets. C’est là que la puissance du storytelling entre en jeu. En utilisant des récits captivants, nous pouvons éclairer les enjeux et sensibiliser le public bien mieux qu’avec un simple rapport. Le storytelling a le pouvoir de toucher les gens émotionnellement et de les inciter à agir. 

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes passionnés qui aspirent à devenir des explorateurs de National Geographic ? Le monde est vaste, et notre île Maurice est magnifique. N’hésitez pas à explorer, à suivre vos passions mais surtout à le faire légalement. Notre temps sur cette planète est limité, alors ne laissez pas la peur vous retenir. Osez, car cela peut vous ouvrir des opportunités incroyables.  

Prashant Mohesh, le premier National Geographic Explorer d’origine mauricienne et cinéaste documentaire basé au Canada, a partagé son voyage vers l’exploration océanique lors d’un talk-show organisé par Odysseo “How to become a National Geographic Explorer” à Maurice. L’objectif de cet événement était d’inspirer les jeunes à devenir les explorateurs de National Geographic. 

Voici le lien direct pour les subventions et les investissements de la National Geographic Society :
https://www.nationalgeographic.org/society/grants-and-investments/

La demande de financement d’octobre 2023 a été prolongée jusqu’au 11 avril 2024.

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Conversations culinaires avec Kristel Froger et le Chef Nizam Peeroo

Kristel Froger :

Comment avez-vous trouvé cette Masterclass culinaire au restaurant Yuzu avec les employés d’Eclosia ? 
J’ai été captivée par cette Masterclass. L’ambiance était propice à l’apprentissage et au partage des connaissances culinaires ancestrales. C’était empreint d’une ouverture d’esprit, avec un désir commun de mieux comprendre et de renouer avec nos racines culinaires. J’ai été ravie d’y être, d’autant plus en constatant l’enthousiasme des participants à explorer ces recettes emblématiques que nous avons créées ensemble.  

Quelle était votre expérience de travailler aux côtés du Chef Nizam Peeroo ? 
À vrai dire, je suis convaincue qu’il n’y a pas de hasard. J’ai appris que le chef envisageait de prendre sa retraite, et moi je suis rentrée à Maurice après une absence de douze ans. Cette coïncidence m’a permis de bénéficier de son savoir-faire et de son talent exceptionnel, dans un échange qui s’est avéré des plus enrichissants. Le courant est passé naturellement entre le Chef Nizam et moi, probablement en raison de nos personnalités fortes ! Nous avons une passion commune, celle de préserver et partager cette cuisine, évitant qu’elle ne sombre dans l’oubli.  

Quels sont vos projets pour l’avenir de votre carrière ? 
J’aspire à lancer ma propre émission culinaire, peut-être un jour à Maurice. J’aimerais offrir une émission diffusée sur une chaîne locale ou même sur une plateforme de streaming, pour que les Mauriciens maintiennent leur connexion avec leurs racines et continuent de vivre l’essence de Maurice à travers le contenu que je créerai. Parallèlement, j’envisage également une émission en France, où je réside actuellement, pour faire découvrir aux gens la richesse de la cuisine du monde. 

Vous avez partagé vos connaissances. Qu’allez-vous rapporter de cette expérience à votre cuisine personnelle ?  
Ce que j’ai remarqué dans les méthodes culinaires des chefs est que tout est profondément enraciné dans le passé, dans l’ancestral. Rien n’est réellement nouveau, mais pour moi, tout est novateur, car lorsque j’ai quitté Maurice, mes compétences en cuisine étaient rudimentaires. Aujourd’hui, je reviens enrichie, avec une compréhension accrue. Par exemple, auparavant, je ne savais pas comment manipuler un cœur de palmiste, du pelage à la préparation, en passant par les différentes déclinaisons. J’ai été formée à la perfection sur ce merveilleux ingrédient. Les méthodes artisanales m’ont également marquée, des pratiques que je ne mettais pas en œuvre chez moi, faute d’ingrédients spécifiques comme le curcuma frais. Je suis déterminée à intégrer ces changements subtils dans ma cuisine, comme l’usage exclusif du curcuma frais, qui, bien que mineurs, transformeront ma manière de cuisiner. 

Chef Nizam Peeroo

Aviez-vous connaissance de Kristel Forger avant cette Masterclass ? 
C’est en fait Martine Lutchmun, notre Communication manager, qui m’a introduit à Kristel Froger. J’avoue que les réseaux sociaux ne sont pas ma priorité. Cependant, après avoir visité son site, j’ai été agréablement surpris. Son récit, son côté autodidacte et son engagement à cuisiner dans des conditions difficiles, loin de chez elle, ont retenu mon attention. Elle incarne véritablement l’ambassadrice légitime de la cuisine mauricienne, lui rendant un hommage mérité. 

Comment s’est déroulée votre collaboration lors de cette Masterclass ? 
En tandem, nous avons concocté une sélection de recettes fondamentales, basées sur l’oignon, le thym, l’ail, le gingembre et le curcuma. À partir de ces ingrédients, nous avons indirectement élaboré six plats différents. De plus, nous avons abordé la pâtisserie avec des créations simples, telles que les napolitains, un classique de la cuisine mauricienne. Notre interprétation a embrassé des variations avec du tamarin, du piment, de la papaye et de l’ananas. Les macarons agrémentés de feuilles de cari poulé ont également ajouté une touche d’originalité. Notre objectif était d’explorer la cuisine mauricienne d’une manière qui allie tradition et innovation. 

Avec 40 ans de carrière, pensez-vous toujours pouvoir apprendre de nouvelles choses aujourd’hui ? 
L’apprentissage est une aventure sans fin. La cuisine repose sur le partage, une voie par laquelle j’ai acquis des connaissances de Kristel et vice versa. On ne cesse jamais d’apprendre, et le jour où l’on pense avoir tout maîtrisé, c’est le jour où l’on cesse d’évoluer. Actuellement, nous embrassons une cuisine à cuisson lente, contrairement à l’engouement des fast-foods il y a deux décennies. La tendance actuelle, le “slow food”, nous ramène aux traditions culinaires de nos grands-mères, un patrimoine que la modernité mauricienne a parfois mis de côté. Il est crucial de redécouvrir ces produits de qualité qui animaient nos assiettes d’antan.  

Qu’avez-vous particulièrement appris de Kristel aujourd’hui ? 
Son enthousiasme me frappe ! Autodidacte, elle a navigué avec succès et créé un blog. C’est quelqu’un qui a réussi à rassembler une communauté de fidèles grâce à son énergie et à sa passion pour la cuisine. 

Une nouvelle identité à l’occasion de ses 25 ans

Charles Telfair Centre, l’institution de formation et d’enseignement supérieur, vient de franchir un jalon important en célébrant ses 25 années d’existence. Pour marquer cette occasion, elle a décidé de faire évoluer son identité, optant ainsi pour le nouveau nom de Charles Telfair Education (CTE), tout en arborant un logo redynamisé.  

Jeremy Charoux, Executive Director de CTE, explique la raison de cette évolution d’identité en soulignant la croissance et la diversification des compétences au cours des 25 dernières années. Il met en avant les partenariats prestigieux établis avec Curtin University en Australie et North and South Metropolitan TAFE, qui confèrent à CTE un statut unique à Maurice.  

De plus, l’accréditation de la Higher Education Commission pour la délivrance de diplômes locaux a permis à CTE de lancer deux programmes de licence en commerce et d’acquérir récemment Vatel Mauritius, une école de commerce de renom spécialisée dans le tourisme et l’hôtellerie. Cette acquisition stratégique soutient la vision de CTE de contribuer au développement de l’industrie du tourisme, un pilier essentiel de l’économie mauricienne.  

Il a également souligné le rôle majeur de la Charles Telfair Leadership Academy, le principal centre de formation d’entreprise de l’île, qui offre une variété de cours pour les cadres moyens et supérieurs en partenariat avec des entreprises locales. Sans oublier le Charles Telfair Centre, une plateforme multidisciplinaire de partage de connaissances de pointe et de débats à Maurice. Le CTC offre un espace sécurisé où les discours dominants peuvent être remis en question et où les idées innovantes et les perspectives sont examinées. 

Le nouveau logo de CTE, conçu par Adrien Hon Fat, Graphic designer chez Circus, symbolise la transition de l’institution vers une image plus contemporaine tout en conservant des éléments familiers comme le bouclier. La couleur bleue, rafraîchissante et moderne, se distingue du bleu traditionnel de l’éducation. Le T, avec une touche dorée d’un pompon au bout, évoque le chapeau des diplômés universitaires, marquant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire de CTE, alliant sérieux et jeunesse.

Un pas vers des choix alimentaires plus sains pour les consommateurs   

Ça y est ! Le Nutriscore est affiché à l’avant des emballages des produits alimentaires d’Eclosia. Régal a été le premier produit local à arborer ce label, et sera suivi par d’autres produits d’Avipro, des Moulins de la Concorde et de Maurilait tout au long de 2024. Le Nutriscore, basé sur une échelle de cinq couleurs associées à des lettres de A (vert foncé) à E (orange foncé), fournira une indication scientifique de la qualité nutritionnelle des aliments, aidant ainsi les consommateurs mauriciens à faire des choix éclairés pour une alimentation équilibrée.   

NML, qui a été le premier à se lancer, communique quelques chiffres intéressants :
Nombre de références (produits) avec le Nutriscore sur l’emballage : 25 
Nombre de tests effectués : 154 
Nombre de personnes qui ont travaillé sur ce projet : 9 
Nombre de mois passés sur le projet : 23 mois  
Le premier mail envoyé à ce sujet à NML date d’octobre 2021

Le « making of » de la campagne Yoplait vous réserve des surprises !

 « Yoplait mo le, to le, Yoplait nou le… » Cette pub reflète exactement l’image de Yoplait : joie de vivre et dynamisme ! Comment cela s’est passé dans les coulisses ?  Pour avoir une idée de l’ambiance, ne ratez pas la vidéo du « Making of » :

La campagne Masterbrand Yoplait en chiffres :  

11 figurants   

6 jours de tournage  

9 lieux de tournage 

2 semaines, c’est la durée du montage 

3 mois, c’est le temps qu’a nécessité l’écriture et la composition de la chanson. Circus a écrit les paroles de la chanson et le groupe Anonym en a composé la musique

Eclosia devient l’actionnaire majoritaire de Reneworld

Nouvelle ère pour les énergies renouvelables. Eclosia devient l’actionnaire principal de Reneworld, marquant une étape clé dans le partenariat entre les deux entreprises. Jusqu’ici, Eclosia avait une participation minoritaire dans son actionnariat. Cette démarche, qui implique la sortie graduelle d’Inside Capital, renforce la position d’Eclosia en tant que leader régional dans les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. La collaboration offre des avantages significatifs en termes de synergies et d’accès aux marchés d’Afrique du Sud-Est. 

Reneworld, dirigée par Irfanally Fatadin, bénéficiera de l’expertise et de la présence régionale d’Eclosia, ainsi que de son esprit entrepreneurial.  

Inside Capital se réjouit de cette transition en douceur, soulignant l’alignement des valeurs des deux entreprises. Cette collaboration “win-win-win” prépare Reneworld à un nouvel avenir en tant que champion régional avec un impact positif important.  

Inside Capital 
Inside Capital est un investisseur indépendant en capital privé qui soutient les PME prometteuses en Afrique du Sud-Est opérant dans des secteurs à fort impact. Avec une présence à Maurice, en Zambie et à Madagascar, Inside Capital détient six entreprises dans son portefeuille et a déployé près de 35 millions de dollars grâce à son premier fonds, le Inside Equity Fund. 

Reneworld 
Reneworld est un important fournisseur de solutions de production d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique basé à Maurice. La société propose ses services à des clients de tous les secteurs et aux individuels, des petits aux grands systèmes, et dispose d’une profonde connaissance technique qui lui permet d’innover dans diverses applications et domaines. 

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Deux des lauréats de la Fête du Pain racontent

Les Moulins de la Concorde a procédé à une remise des prix des compétitions organisées dans le cadre de la Fête du Pain en mai dernier. Deux équipes gagnantes partagent leur passion pour la création artistique et la préservation de l’environnement 

Mahesranath Betchoo et Yanick Salomon de l’hôtel Ambre 1er prix de la pièce artistique : 
“Nous avions aspiré à décrocher le premier prix, étant conscients de l’énorme travail accompli. Notre équipe n’a pas compté les heures car nous sommes passionnés par notre métier. Il ne s’agissait pas simplement de créer du pain, mais de concevoir une œuvre artistique axée sur la préservation de l’environnement. À travers notre création, nous avons souhaité démontrer des méthodes pour protéger la nature et la mer, tout en soulignant les ravages de l’érosion sur nos plages. Nous avons illustré que le temps qui passe renforce la nécessité d’agir.” 

Elena Augustin et Ryan Chedriah de l’hôtel Victoria Beachcomber, lauréats du prix Coup de cœur : 
“Notre pièce artistique est inspirée par le naufrage du Wakashio. Bien que nous ayons été les porte-paroles de cette création, toute une équipe dévouée et sérieuse a travaillé en coulisses. Nous avons voulu démontrer à quel point la nature est fragile et l’impératif de la protéger. Cela n’a pas été difficile grâce à notre équipe engagée. Il s’agissait de notre première participation, et nous souhaitons encourager les jeunes femmes à poursuivre leur passion dans les métiers de l’hôtellerie, qu’il s’agisse de la cuisine ou de la boulangerie. Certes, la boulangerie exige des efforts considérables, mais avec de la détermination, tout est possible. Nous sommes vraiment heureux que notre pièce ait été récompensée par ce prix spécial du jury, qui a été une surprise.” 

Nouvelle émission « Craquez pour l’œuf »

Vous êtes-vous déjà demandé comment préparer un délicieux œuf poché ? La Chef Angélique Armoogum, de l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval, vous dévoile toutes les subtilités de cette recette dans la toute nouvelle émission “Craquez pour l’Œuf”. Cette émission est le fruit d’une collaboration avec Livestock Feed Ltd et sera diffusée deux fois par semaine juste avant le journal télévisé de la MBC.  

« Lors de nos tournées éducatives dans les collèges et les centres sociaux, baptisées Caravane de l’œuf, nous avons constaté un intérêt croissant pour les recettes à base d’œufs. L’objectif de ces émissions est de toucher un public encore plus large », indique Yusufi Rahimbaccus, Marketing manager.  Alors, munissez-vous de vos cahiers de notes pour consigner toutes les précieuses recettes de la Chef Angélique. Au total, vous aurez l’occasion d’en découvrir 24 ! 

Professeur Christine Erbe, Directrice du Centre for Marine Science and Technology de Curtin University, Australie : « Le COEST de Curtin Mauritius s’engage pour un développement durable en collaboration avec divers partenaires »  

Pouvez-vous élaborer sur la transition du Centre for Marine Science and Technology en Australie au Centre of Ocean and Earth Science and Technology (COEST) à Maurice ?  
Le centre est connu sous le nom de Centre for Marine Science and Technology en Australie, mais à Maurice, il porte le nom de Centre of Ocean and Earth Science and Technology. En Australie,nous sommes en opération depuis 40 ans, avant même la création de Curtin university . Au fil des années, notre champ de recherche s’est élargi pour inclure des études terrestres impliquant des chauves-souris, des oiseaux et d’autres créatures terrestres. Cependant, en Australie, nous avons conservé le nom d’origine, Centre for Marine Science and Technology, principalement en raison de la réputation établie qui y est associée. Mais lorsque nous avons étendu nos activités à Curtin Mauritius, nous avons décidé de modifier le nom pour refléter notre champ d’action plus large, englobant la recherche terrestre. 

Quels sont les objectifs principaux de cette nouvelle entreprise ? 
Au final, ce que l’on recherche, c’est d’avoir un impact positif sur l’environnement. Bien sûr, nous comprenons la nécessité du développement industriel et de la production d’énergie, mais nous prônons des pratiques durables. Nous savons que cela peut entraîner des coûts supplémentaires et nécessiter des modifications, mais nous visons à collaborer avec l’industrie, le gouvernement et les groupes de conservation pour promouvoir et soutenir le développement et la croissance durables. Notre expertise en acoustique nous permet de comprendre et de surveiller efficacement l’environnement, ce qui facilite l’identification et la gestion des impacts (sonores en particulier) de diverses activités.  

Le Centre est renommé pour ses recherches en acoustique sous-marine, notamment en matière de surveillance acoustique passive pour la conservation. Pourriez-vous partager des projets récents illustrant les applications pratiques de vos recherches en soutien à l’Economie Bleue et à la durabilité environnementale ?  
Notre travail implique une étroite collaboration avec les ports et les industries offshore. Lorsque ces entités planifient une expansion ou construisent de nouvelles infrastructures, nous les aidons à identifier la présence et les schémas saisonniers de la faune dans ces zones. Par exemple, lors de phases de construction bruyantes, comme l’enfoncement de piliers dans le sol pour de nouveaux quais, nous pouvons conseiller des moments plus calmes en fonction de l’activité animale. Nous déployons des efforts similaires auprès de diverses industries offshore, veillant à ce que les activités de construction ne coïncident pas avec les périodes critiques, comme pendant la saison de reproduction, pour des espèces telles que les baleines à bosse ou des poissons. 

 

La collaboration et les partenariats semblent être au cœur de votre mission. Comment ces partenariats contribuent à votre objectif de faire une différence pour les personnes et la planète ? 
Les partenariats sont fondamentaux pour notre travail. Bien que nous fournissions des outils acoustiques pour surveiller l’environnement et détecter les facteurs de stress, nous reconnaissons le besoin de collaborer avec des experts dans divers domaines. Les biologistes, les écologistes, les médecins, les ingénieurs, les physiciens, les data scientists, les computer scientists, les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les industries sont tous des partenaires essentiels. En mettant en commun notre expertise collective, nous pouvons efficacement relever les défis environnementaux et nous assurer que nos résultats sont utilisés à leur plein potentiel. 

La technologie acoustique a des applications diverses, notamment dans la recherche sur le changement climatique et les paysages sonores marins. Pouvez-vous partager des projets ou des solutions innovants  ? 
Notre implication s’étend à la collaboration avec les industries pour le développement de nouvelles technologies. Par exemple, nous collaborons avec des ingénieurs dès les premières étapes des projets pour prédire et atténuer les problèmes de bruit. Dans la recherche sur le changement climatique, nous utilisons l’acoustique sous-marine pour surveiller la fonte des icebergs en Antarctique. En enregistrant et en analysant les événements de rupture de la glace sur plusieurs enregistreurs, nous pouvons identifier la source des icebergs à partir de plates-formes glaciaires spécifiques. Nous nous concentrons également sur la surveillance météorologique offshore, en utilisant l’acoustique pour évaluer la force du vent et la localisation des tempêtes.  

L’éducation et la formation jouent un rôle significatif dans votre travail. Comment le Centre collabore-t-il avec les étudiants et les chercheurs, tant au niveau local à Maurice que à l’échelle mondiale, pour promouvoir le partage des connaissances et cultiver la prochaine génération d’experts en acoustique sous-marine et dans des domaines connexes ? 
Nous accordons la priorité aux initiatives éducatives et de formation. Nous engageons les citoyens en rendant nos données accessibles au public, en les encourageant à participer à la surveillance et à l’identification de la vie marine, tels que les baleines à bosse ou les orques à Maurice. La collaboration avec la Mauritius Oceanography Institute permet à leurs chercheurs d’utiliser des outils acoustiques pour leurs études. Nous travaillons également avec Odysseo Oceanarium, la Mauritius Wildlife Foundation (MWF), et Ebony Forest, sur divers projets ayant trait à la protection des environnements marins et terrestres. Nous soutenons également les étudiants de troisième cycle et sommes en train d’introduire huit étudiants en doctorat. Le plan est d’établir une chaîne de transfert de connaissances, en commençant par ces experts qui, avec le temps, encadreront des étudiants de premier cycle et d’honneurs. En fin de compte, nous visons à offrir des programmes de sensibilisation, notamment des conférences aux entreprises, aux entités gouvernementales et au grand public, afin de sensibiliser à notre travail et à son importance. 

 

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Une expérience enrichissante selon ses membres

Le KFC Club a été lancé il y a un mois déjà, un club dédié aux jeunes âgés de 18 à 25 ans. Ses membres ont la chance de découvrir en avant-première les nouveaux produits de KFC, de partager leurs opinions… Mais pas que… Deux jeunes membres partagent aujourd’hui leur expérience :

Céline-Anne Pierre, 25 ans :  
“Faire partie du KFC Club a été un véritable honneur et une expérience enrichissante. Lors de notre première réunion, j’ai eu le plaisir de me connecter avec d’autres membres tout aussi passionnés par la création de changements. La possibilité de goûter au menu à venir avant son lancement officiel a été une agréable surprise, je suis contente de constater que nos voix comptent vraiment. Alors que je poursuis cette aventure, je suis impatiente de voir comment nous pouvons collectivement avoir un impact significatif et contribuer à l’amélioration de KFC. La camaraderie et le but partagé au sein du club sont incroyablement motivants, et j’ai hâte de voir les changements positifs que nous pouvons apporter ensemble ! »

 David Shane Coureur, 23 ans :  
« Faire partie du KFC Club et participer activement à ses activités m’a énormément aidé à améliorer mes compétences en communication. Cette compétence peut être décisive pour la carrière professionnelle, surtout si on se dirige vers des études où on devra gérer des équipes ou être en contact direct avec des clients ou des collaborateurs. En somme, un club peut vous aider à améliorer vos compétences en écriture, en négociation et en communication verbale. Et cela m’a beaucoup aidé, merci KFC. »

Si vous souhaitez, comme Céline-Anne et David Shane, rejoindre cette communauté dynamique, vous pouvez vous inscrire sur le site officiel à l’adresse suivante : https://www.kfc.mu/club

42 formateurs de la Fresque du climat chez Eclosia !

Ils ne sont peut-être pas tous sur la photo mais nous sommes ravis de vous annoncer que chez Eclosia, nous comptons désormais 42 formateurs de la Fresque du climat qui ont joué un rôle essentiel dans la formation de plus de la moitié de l’équipe à Eclosia Corporate Services . Un grand bravo a tous !

Le nouveau site web de FTL offre une expérience utilisateur exceptionnelle

La Freight and Transit Company Ltd (FTL) lance son tout nouveau site web, développé en partenariat avec FRCI Ltée. Ce nouveau design promet une excellente expérience utilisateur, des performances améliorées et une accessibilité accrue. La navigation est fluide et intuitive, permettant aux visiteurs de trouver rapidement les informations dont ils ont besoin.  En termes de design, le site reflète parfaitement l’identité de la marque FTL, transmettant efficacement son message et créant une image professionnelle et distinctive. 

FTL invite ses clients et partenaires à découvrir ce nouveau site web sur www.ftl.mu.

Chantefrais réinvente son expérience en ligne

Le site web de Chantefraisla franchise 100 % mauricienne d’Avipro, fait peau neuve. Moderne, convivial et informatif, lsite web est une véritable vitrine de son savoir-faire. Il se distingue par son accessibilité, sa navigation intuitive et sa lisibilité. Sur le plan visuel, il offre une expérience agréable avec une combinaison harmonieuse d’images réelles et de dessins créatifs. De plus, la mascotte de Chantefrais, Chantal, ajoute une touche d’authenticité à chaque page du site. Pour le (re) découvrir, rendez-vous sur chantefrais.mu.

Quels sont les signes émotionnels et comportementaux auxquels les amis et la famille devraient être attentifs pour reconnaître qu’une personne pourrait être en détresse et susceptible d’avoir des pensées et/ou comportements suicidaires ? 

Le suicide ne survient pas spontanément, sans avertissement, même s’il peut parfois donner cette impression aux proches qui n’ont observé aucun signe annonciateur. Sur 10 personnes qui se donnent la mort par suicide, 8 donnent des signes sur leurs intentions, si minimes soient-ils. 

Il importe de reconnaître ces signes qui peuvent être:

  • verbaux directs ex : « La vie ne vaut plus la peine »  
  • verbaux indirects ex : « Bientôt j’aurais la paix… »  
  • comportementaux : tout changement radical au niveau de l’humeur, du sommeil, de l’alimentation. 
  • psychologiques ex : sentiment de désespoir, agressivité, perte d’intérêt, isolement etc

     

Il importe de toujours prendre au sérieux les verbalisations suicidaires, même s’il ne s’agit pas de se baser uniquement sur ce critère pour évaluer le niveau de risque suicidaire.   

Comment pouvons-nous ouvrir une conversation avec quelqu’un que nous suspectons être en difficulté émotionnelle, et comment l’aider à partager ses émotions ? 

Nous sommes des êtres de ressentis. Les sentiments – colère, joie, peur, tristesse – sont normaux et légitimes. Ils ne sont ni bons, ni mauvais, ni positifs, ni négatifs. Ils peuvent néanmoins être inconfortables et désagréables. Quand l’autre nous partage un problème ou une difficulté, au lieu de poser des questions sur le problème (ex : pourquoi ? comment?), il est souhaitable de l’inviter plutôt à exprimer ses sentiments (ex : Quels sentiments t’habitent/Comment te sens-tu dans cette situation?»). Il existe de multiples bienfaits associés à l’expression des sentiments tant au niveau physique (ex : réduction du stress, des risques de maladies, meilleur équilibre entre les hémisphères du cerveau gauche et droite), qu’au niveau psychologique (ex : meilleure compréhension et connaissance de soi, qualité de relations plus profondes, évitement de mise en actes, mise de sens).  

Si nous identifions quelqu’un en grande souffrance émotionnelle, quelles sont les premières étapes pour lui offrir un soutien immédiat et l’aider à se sentir entendu et compris ?

Les recherches indiquent clairement que le fait de poser des questions à la personne sur son intention de se faire du mal (ex : « Est-ce que tu souffres au point de vouloir te faire mal ? ») n’augmente pas le risque suicidaire. Au contraire, il peut même contribuer à diminuer le risque d’un passage à l’acte. La personne se sent alors libre de partager ce qui l’habite comme pensées et ressentis sans crainte d’être jugée. Le suicide n’est pas tant le fait de vouloir mourir que le fait de lutter pour vivre. Une personne qui pense à se donner la mort ne veut pas mourir, elle veut juste arrêter de souffrir. Une personne ne se suicide pas par choix, mais par manque de choix. L’idée de mourir est souvent perçue comme l’unique solution pour mettre fin à sa souffrance. De pouvoir en parler avec une personne permet de se sentir moins seul, et diminue le risque de comportements suicidaires.

 

 

 

L’écoute est un aspect crucial du soutien émotionnel. Comment alors pratiquer une écoute active et bienveillante lorsque quelqu’un partage ses pensées et ses sentiments, sans jugement ? 

Comment sortir de certains de nos automatismes quand on écoute une personne comme conseiller, questionner ou analyser ? Comment donner un espace à l’autre pour se dire, pour faire état de ses sentiments, ses pensées ? Comment offrir une qualité de présence dans la confiance et le respect de ce que l’autre EST profondément. 

Ex : Une amie vient vous partager une difficulté qu’elle rencontre avec sa maman qui est malade. « C’est moi qui fais tout pour maman depuis qu’elle est tombée malade. Personne dans la famille ne m’aide. Ils disent qu’ils sont trop occupés ! Et moi alors ! Personne ne pense à moi. »  

Les attitudes d’écoute à éviter :
Conseil/la solution. Ex : « Tu dois leur parler et leur dire que tu n’en peux plus. Tu vas faire un burn-out sinon !» 

  1. Jugement/évaluation. Ex : « Ils sont égoïstes de tout laisser sur tes épaules. Pas facile avec eux ! »  
  2. Interprétation ex : « C’est sûrement que c’est difficile pour eux de voir ta maman souffrir. Toi tu es plus forte. » 
  3. Questionnement ex : « Ils ne peuvent pas te donner un coup de main pendant le week-end ? »  
  4. Aide/le soutien. Ex : «Ne t’en fais pas ça ira mieux, c’est un mauvais moment à passer.»   

 

Les attitudes d’écoute à encourager 
Reformulation ex : « Tu dis que c’est toi qui fais tout pour ta maman, que personne ne t’aide.  Peux-tu m’en dire un peu plus ? »

  1. Spécificité : « Quand tu dis que personne ne pense à toi que veux-tu dire par là ? » 
  2. Expression de sentiments ex : « Comment te sens-tu dans cette situation ? »

     

Ecouter l’autre c’est le rejoindre là où il est. C’est s’asseoir à ses côtés et lui dire : « Je suis là, tu n’es pas seul. Je t’écoute » 


Si nous croyons qu’une personne est en danger imminent, comment l’encourager à rechercher une aide professionnelle, et comment pouvons-nous surmonter la résistance potentielle à cette idée ?

Demander de l’aide peut être un acte coûteux, compliqué ou difficile. Une personne peut craindre que cela ne soit interprété comme un signe d’incompétence, d’échec, de dépendance, de faiblesse ou d’immaturité. Elle peut peut-être ressentir de la culpabilité, de la honte, de l’angoisse, de l’impuissance, de la frustration, une impression d’infériorité ou de la peur de déranger, de se sentir rejetée.   

Et c’est une véritable compétence à développer. 

Il existe de multiples bénéfices de demander de l’aide parmi : 

  • développer et renforcer un réseau social de proximité, de soutien et d’encouragement 
  • améliorer la santé physique et mentale 
  • briser l’isolement et se sentir rejoint dans sa souffrance


Pour qu’elle soit constructive, un équilibre est à trouver entre la confiance accordée à l’autre et celle que la personne a en ses propres compétences- afin d’être capable de demander de l’aide sans se sentir affaibli pour autant.

Comment fonctionne un vaccin ?

Le corps humain est en contact régulier avec des agents pathogènes : ce sont les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons. 

Chaque agent pathogène est composé de parties uniques : ce sont les antigènes. Pour se défendre contre les antigènes, notre système immunitaire développe des anticorps qui agissent comme des soldats : ils attaquent les agents pathogènes pour les détruire. Notre système immunitaire a des milliers d’anticorps, chacun correspondant à une seule bactérie ou un seul virus.  

Quand nous sommes exposés à un nouvel agent pathogène, le système immunitaire a besoin de temps pour comprendre qu’il ne le connait pas encore et pour fabriquer de nouveaux anticorps. Une fois que le système immunitaire a créé ces nouveaux soldats, ceux-ci peuvent le défendre. Le système immunitaire garde ensuite en mémoire cet anticorps et peut le reproduire rapidement si on est de nouveau exposé à l’agent pathogène. Ce qui nous évite de tomber gravement malade.

© OMS – Organisation Mondiale de la Santé

C’est là qu’intervient la vaccination. Au lieu d’attendre d’être exposé à un agent pathogène dangereux et de risquer que le système immunitaire ne mette trop de temps à réagir, on décide de prendre les devants.

Les vaccins contiennent des antigènes affaiblis ou inactifs d’un virus/d’une bactérie, ou encore le plan de fabrication des antigènes d’un virus/d’une bactérie. Injectés dans l’organisme, ceux-ci vont provoquer une réponse de notre système immunitaire qui va créer des anticorps pour se défendre. C’est cette petite dose, inoffensive, qui permettra au système immunitaire de réagir immédiatement quand on sera en contact avec le virus ou la bactérie réelle. 

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