TRAIT D'UNION

Le magazine du Groupe Eclosia

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LE SOMMAIRE DE VOTRE No.257

D’Indigo Hotels à Ninety-Six Hotel Collection

Hier Indigo Hotels. Aujourd’hui Ninety-Six Hotel Collection. Nouvelle identité visuelle, nouveau nom. Avec un 96 entrelacé, élégant et de couleur cuivre, Ninety-Six Hotel Collection rend hommage à la date de naissance du groupe tout en lui donnant un nouveau souffle. Quant à « Collection », il fait référence à l’originalité de chaque hôtel comme des objets de collection précieux.  De l’élégance du Labourdonnais Waterfront Hotel au charme de The Address Boutique Hotel en passant par les univers originaux du Suffren Apart’Hotel et du Hennessy Park Hotel, c’est une véritable collection d’expériences qu’offre le groupe. Quant à la tagline « Crafting Connections », elle réaffirme la culture cosmopolite et l’ouverture au monde présentes depuis la naissance du groupe dans le cœur des fondateurs.

« Ninety-Six Hotel Collection est un nom spécial. Mais il ne faut pas perdre de vue que Maurice est unique. Maurice, ce n’est pas que le soleil et la plage. Nous avons une unicité d’une population de tous les continents qui vit et travaille ensemble. Pour moi, ce sont des privilèges ».
Michel de Spéville
Président Fondateur du groupe Eclosia
« Nous souhaitions un nom avec une histoire, du caractère et surtout du sens par rapport à notre vision. Nous entamons un nouveau chapitre, fiers du travail accompli par nos équipes et enthousiasmés par la fidélité de nos clients. Nous entrons dans une nouvelle ère, celle de Ninety-Six Hotel Collection ».
Rolph Schmid
Managing Director du groupe

Cannes Lions International Festival of Creativity 2022

« Notre idée a permis d’améliorer la vie des pêcheurs et c'est la meilleure des récompenses »

Vincent Montocchio, Managing director CIRCUS!

En juin, CIRCUS! s’est retrouvée à être nominée au Cannes Lions International  Festival of Creativity 2022 ? Que ressentez-vous ?

Cannes a toujours été un rêve, une quête de l’excellence année après année. Nous nous sommes souvent rendus à Cannes et souvent, nous avons rêvé entendre le nom de notre pays dans le Palais des Festivals… En effet, jamais une campagne mauricienne n’était parvenue en « shortlist », c’est-à-dire finaliste… Cela a été une émotion incroyable… C’est comme si on se retrouvait en finale des Jeux Olympiques !

Qu’est-ce que cela représente pour CIRCUS! ?

Il faut dire que Cannes Lions est le rendez-vous ultime des marques. Cette année, c’est une sélection des 25 000 meilleures campagnes mondiales, provenant de 87 pays, qui a été jugée ! Sortir du lot parmi tant de campagnes est vraiment exceptionnel. Nous avons une pensée émue pour Thierry et tous ceux qui ont contribué à développer notre agence. Nous sommes extrêmement heureux de voir notre travail salué par le monde publicitaire et infiniment reconnaissants envers notre client ENL pour avoir cru en notre idée. C’est un honneur que nous partageons avec eux. Mais le plus important, c’est que notre idée aura permis d’améliorer la vie des pêcheurs, et  c’est la meilleure des récompenses !

Que retenez-vous de cet événement ?

C’est une inspiration de tous les instants car les journées sont remplies de conférences de haut niveau délivrées par les Chief Marketing Officers des plus grandes marques mondiales. Ainsi, nous-nous sommes retrouvés au cœur des nouvelles tendances racontées par des marques comme Heineken, Nike, Burger King, Pepsi, Apple etc. Etaient aussi présents, toutes les plateformes digitales telles que Facebook, Google, TikTok et Instagam.

Ce festival a pour objectif de célébrer le meilleur de la créativité dans la communication de marque. Mais, avez-vous pu en profiter pour discuter des défis qui attendent l’industrie ?

L’industrie est en constant mouvement. Aujourd’hui plus que jamais, les consommateurs attendent que les marques s’engagent. Il est frappant de noter que la majorité des Gold Lions sont attribués à des marques qui s’engagent pour le développement durable. L’autre grande tendance est le Web 3.0 et le rôle des marques dans le métavers. Beaucoup d’entre elles y sont déjà présentes et investissent sur ces nouveaux territoires virtuels.

VIVE LES VACANCES !

A The Address Boutique Hotel, au Hennessy Park Hotel et au Suffren Hotel & Marina, mais aussi chez Odysseo il y a de quoi occuper vos enfants pendant les vacances. Chouette !

Tennis, brunch et Catch & Release
à Port Chambly

Vos enfants ont entre 5 et 10 ans ? Ils aiment se dépenser ? Les cours de tennis chaque samedi à The Address Boutique Hotel sont faits pour eux. Ils peuvent en plus ramener leurs copains puisque les coachs acceptent jusqu’à six enfants par cours. Rs 1,500 par enfant pour 4 sessions. Pas mal, non ? Après l’initiation au tennis, les enfants pourront manger une délicieuse pizza au restaurant La Fourchette. La carte propose également des pâtes et des salades. Chaque dimanche à The Address, le brunch fait recette. Vos enfants peuvent « bruncher » avec leurs copains. Il débute à 11 heures. Ils ont largement le temps de faire la grasse matinée avant de se régaler autour d’un succulent buffet composé de viennoiserie, croissants, pains au chocolat sans oublier des fruits, des gaufres, des crêpes ainsi que des pâtes, des salades et des viandes. Après le brunch, ils peuvent faire une partie de « catch & release. » Savez-vous ce que c’est ? Eh bien, si votre enfant a la chance d’attraper un poisson, il lui rend aussitôt sa liberté. Autour d’un bassin rempli de Tilapias, il découvrira les joies de la pêche : l’attente et la prise. L’objectif est de lui permettre de passer un bon moment avec ses copains. Les activités sur l’eau, comme le pédalo et le kayak, sont offertes gratuitement si vous séjournez à l’hôtel ou si vous y brunchez le dimanche.

Au Hennessy Park Hotel des toiles et des gâteaux à gogo

Vous habitez dans la région d’Ebène ? Situé au cœur de la cybercité, le Hennessy Park Hotel abrite jusqu’à fin août une exposition qui en vaut le détour. Quatre artistes mauriciens, dont les très connus Roger Charoux et Jocelyn Thomasse, exposent des tableaux qu’ils ont réalisé pendant les deux confinements. Les enfants y verront une profusion de couleurs et de paysages qu’ils devraient pouvoir reconnaître. Après ce tour pédagogique, ils pourront déguster des pâtisseries françaises chez Rocher Coco. Cette pâtisserie unique en son genre à Ebène leur fera découvrir le Saint-Honoré ou le Paris-Brest. Ces deux desserts emblématiques de la pâtisserie française leur mettront la tête à l’envers ! Ils peuvent aussi y trouver des éclairs, des tartes ou des moelleux au chocolat. Il y a aussi des macarons aux différentes saveurs et couleurs et des fraisiers vraiment délicieux ! Le Hennessy est aussi célèbre pour ses soirées au Backstage. Les enfants peuvent s’y rendre en journée pour y déguster ses pizzas gourmandes et savoureuses, cuites au feu de bois.

Massage, soins du visage pour se faire du bien dans les I Spa

Si vos enfants ont au moins 12 ans, vous pouvez penser à un massage dans l’un des I Spa Fitness & Wellness Club. Des soins du visage sont également proposés aux ados. Enfin, saviez-vous qu’il existe un spa party rien que pour cette tranche d’âge ? Dernière tendance en matière de beauté et de bien-être, il permettra à vos enfants et leurs copines de se faire du bien tout en se régalant.

Odysseo pour connaître, aimer et protéger nos espèces marines

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’emmener vos enfants visiter Odysseo, c’est le moment ! Et petite nouveauté, les S’cools débarquent ! Vos enfants pourront suivre les aventures des mascottes Plouf, Glou-Glou, Sharky et apprendre à mieux connaître la famille de ces espèces marines ! Ils pourront aussi suivre les guides d’Odysseo à qui ils poseront toutes les questions qu’ils voudront. Diverses activités découvertes, dans les laboratoires et la salle de classe, destinées aux enfants à partir de 5 ans seront également lancées. Ce sont de petites activités qui prennent peu de temps mais qui piqueront leur curiosité. La chaine alimentaire dans l’océan, les requins, les petits organismes, les invertébrés… autant de sujets pour accroître ou partager ces connaissances sur le monde marin qui seront adaptés en fonction de l’âge des visiteurs. Ces activités se tiendront tous les jours de 10h à 15h. Ce qui est chouette, c’est que tout cela est inclus dans le ticket d’entrée ! D’une superficie de 5,500 m2, l’océanarium abrite 3,500 spécimens marins et parmi lesquels il y a des milliers de poissons multicolores, des raies et des requins ! Les adolescents pourront (sur réservation) nourrir les raies, nager avec les requins léopards dans un bassin à l’extérieur et devenir biologiste pour la journée, à travers l’activité « A day as a biologist ». L’océanarium est ouvert tous les jours de 9 heures à 18 heures. Si vous voulez en savoir davantage, appelez le 659 8000. Pour réserver les tickets, il suffit d’aller sur le site web d’Odysseo :

Programme d’accompagnement à la retraite

Questions à Didier l’Acariate,
Head of HR, Avipro et NML :

« La retraite,
cela se prépare »

Pourquoi ce programme d’accompagnement à la retraite est-il important ? 

Trente-trois pourcent des effectifs d’Avipro a plus de 50 ans. Il était donc pertinent d’avoir un tel programme. Quand j’ai lancé l’idée, en avril 2021, de faire ce programme afin d’accompagner les employés dans leur cheminement vers la retraite, je voulais leur permettre de réfléchir à plusieurs aspects qui affecteront leurs retraites. Or jusqu’à présent, c’est-à-dire, avant le lancement de ce programme, nous avions uniquement des rencontres individuelles à quelques mois du départ, où nous n’abordions que le volet pension et le ‘gratuity on retirement’.  

Comment se déroule-t-il ? 

Nous avons choisi de ne pas en faire une formation mais surtout un exercice d’eye opener où à travers le partage et les échanges, les cadres et les operatives prennent conscience de l’importance d’être proactifs et de se préparer à cette phase importante de leur vie. Après les sessions, les gens peuvent venir rencontrer individuellement les équipes RH afin de poursuivre la réflexion et ils peuvent partager leurs aspirations ou préoccupations lors des rencontres individuelles. 

Ce programme inédit est fait en interne avec le support de Gina Casset et de Pierre- André Boullé. Je préside le petit comité qui est derrière le programme et les autres membres sont Pravin Gopal, Roomy Kanaksabee, Divesh Mandary, Lorriane Nadal-Daugnette et Ornella Brun.  

Combien de sessions se sont tenues à ce jour ? 

Il y a eu quatre sessions à Phoenix et à Moka. Le calendrier des sessions prévoit que cela prendra fin en juin 2023. A ce jour, nous avons noté une réaction très positive des participants qui ont salué cette initiative innovante.

Maurilait organise
un dépistage
du cancer du sein
pour ses employées

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Chaque année à Maurice, plus de 500 nouveaux cas sont détectés. C’est aussi une réalité chez les hommes : le cancer du sein touche 1% d’entre eux. Le dépistage de cette maladie est un enjeu majeur de santé publique. Maurilait n’a pas attendu Octobre Rose pour organiser, avec l’ONG Link to Life, The Cancer Support Centre, un dépistage gratuit auprès de ses employées. « C’est une première pour l’entreprise. Les dames ont participé en grand nombre », explique Christian Maudave, Human Ressource Manager, qui, avec l’équipe CSR, a accompagné ce projet.  

« Toutes les femmes peuvent un jour où l’autre être touchées par le cancer du sein. Mais elles peuvent limiter le risque au maximum, et si la maladie est déclarée, la dépister le plus tôt possible », affirme Selvina Moonesawmy, Coordinatrice chez Link to Life. Certains facteurs de risque du cancer du sein, comme l’hérédité, ne sont pas modifiables. D’autres sont étroitement liés à notre mode de vie et peuvent être évités, ou tout au moins, limités.  

Selvina Moonesawmy félicite Maurilait d’avoir pris cette initiative et lance un appel pour que davantage de femmes fassent un dépistage précoce. « Cette détection précoce permet de soigner plus facilement le cancer et d’augmenter ses chances de guérison, mais aussi de limiter les séquelles liées à certains traitements. » 

Se remettre au sport, à son rythme ! 

J’ai découvert le parcours de santé d’ECS. Il s’agit d’une promenade sportive rythmée par un ensemble d’activités dans le cadre naturel du site. Imaginé et conçu par le département ACS en collaboration avec Maya de Salle, Consultante et chargée culturelle, ce dispositif s’adresse aux employés sportifs, mais également à ceux plus éloignés de la pratique sportive. Je fais partie de la deuxième catégorie… 

Le bassin de poissons Koï constitue la première étape. L’écriteau joliment réalisé m’invite à me relaxer et à m’imprégner de la beauté du jardin et des chants des oiseaux.  Pour les exercices, je choisis évidemment le parcours zen. Je prends dix respirations ventrales et je me sens instantanément revigorée. Curieuse de connaître la suite, je me laisse guider par les discrets repères jaunes et bleus.  

Le mobilier du jardin, des arbres et des escaliers qui ponctuent l’itinéraire permettent de réaliser des exercices physiques. Les étirements du cou, des bras, des épaules et des jambes me font un bien fou ! On s’échauffe en douceur et cela me convient tout à fait. L’idée est que chacun exécute son activité à son rythme et selon ses aptitudes.  

A la butte, je fais le tour du jardin et je tombe en admiration devant les arbres et les fleurs. Je ne savais pas qu’il y en avait autant. Je cherche notre symbole floral national, le Trochetia Boutoniana et repars, déçue de ne pas l’avoir trouvé …  

Le panneau m’invite à faire dix lunges au bas des marches.  Une autre fois peut-être, car là je sens que mon corps est suffisamment réveillé. Je prends ensuite plaisir à marcher pieds nus sur le gazon du terrain de foot. Un délice pour la plante des pieds ! On s’étire une fois le trajet terminé. En 15 minutes, j’ai parcouru 630 mètres et brûlé une trentaine de calories ! Pas mal ! 

Ce que je retiens ? Les exercices sont facilement accessibles pour s’échauffer en douceur et si on le souhaite, on peut augmenter le rythme petit à petit ou diminuer le nombre de répétitions. Les avantages sont nombreux : on développe son souffle et son l’équilibre, on tonifie le corps tout en profitant de la nature environnante. A refaire ! 

FTL Krwar Dan Twa

Les apprentis sages de FTL

Depuis le 1er juin dernier, FTL forme pour une durée d’un an, cinq jeunes ayant terminé le HSC. Certains ont déjà une formation mais qui, en raison de circonstances défavorables, n’ont pu obtenir l’emploi espéré. Une formation qui pourra se transformer en emploi, s’ils font preuve d’engagement.   

L’objectif du projet intitulé « FTL Krwar Dan Twa », initié par l’équipe CSR de FTL, est de permettre à des jeunes chômeurs d’acquérir une formation dans le secteur de la logistique afin d’augmenter leurs chances de trouver un emploi. Une vraie opportunité pour ces jeunes dont les perspectives d’embauche sont souvent limitées. Ce projet social est financé par FTL sous le Youth Employment Programme (YEP), ainsi que par la Fondation Solidarité d’Eclosia, qui sponsorise chaque année des projets CSR portés par les entreprises du Groupe. 

Un programme étoffé leur a été concocté. Au cours des premiers six mois, les stagiaires sont postés dans les différents départements de FTL comme l’administration, les RH, le secrétariat, la comptabilité, la douane, les opérations maritimes, le warehousing ainsi que le customer care, le marketing et les sales. Le reste de l’année ils seront formés dans le département qu’ils auront préféré. En parallèle, une formation au monde professionnel, le Life Skills Management, leur est donnée par l’accompagnatrice d’Eclosia.

Le CSR chez Eclosia

Des gâteaux pour se remonter le moral

Cupcakes, smoothies, cookies et sandwichs à gogo ! Pendant une journée, les adolescentes du Shelter for Women and Children in distress ont mis de côté les soucis pour se concentrer sur la confection de ces gourmandises. Une initiation à la pâtisserie mise sur pied par une équipe de Maurilait. Sous la houlette de la Cheffe Christel, les jeunes filles ont joyeusement mis la main à la pâte avant de se régaler.

Des repas chauds à des familles démunies et des SDF

En s’associant à l’ONG Lumière d’Espérance le 3 juin, Maurilait a voulu offrir un peu de réconfort aux sans-abris et aux personnes vivant dans une grande précarité. Un repas chaud a été offert aux personnes habitant la région de Beau-Bassin. L’ONG Lumière d’Espérance œuvre depuis de nombreuses années avec des communautés vulnérables.

Du baume au cœur aux résidents de Ste Anne

Solidarité et moments riches de partage : une dizaine de Maurilaitiers ont organisé en juin un déjeuner de l’Amitié pour les personnes âgées résidant au Couvent de Ste-Anne à Vacoas.

L'actu des entreprises...

Vidéosurveillance CCTV 

La technologie au service de la sécurité 

Souriez, vous êtes filmés ! Depuis juin, la quasi-totalité des fermes et sites d’Avipro sont équipés d’un système de vidéosurveillance CCTV (Closed Circuit Television) 24 heures sur 24. Objectif ? La surveillance de ces espaces pour maintenir et assurer leur sécurité, prévenir toute activité illégale et dissuader les intrus. 

Placées à des endroits stratégiques, les caméras capturent et transmettent des images au CCTV Room où elles sont visionnées par une équipe dédiée. Seul un nombre restreint de personnes a accès à ces images qui sont enregistrées et conservées durant un temps limité.  

Selon Krishna Naikoo, Head of Securityce système de CCTV comporte de nombreux avantages. « La présence de caméras montre que le site est surveillé et dissuade les intrus de toute tentative de vol ou d’intrusion. Cela permet aussi de surveiller les activités et les mouvements. On peut ainsi détecter les personnes suspectes et résoudre un problème même plusieurs jours après qu’il s’est produit », explique-t-il. Avec les patrouilles mobiles, les chiens de garde et maintenant la vidéosurveillance CCTV, la qualité de la sécurité s’est grandement améliorée sur les sites.

 

Les clubs d’étudiants de CTC 

Acquérir des compétences autrement  

En dehors des salles de classe, les clubs d’étudiants contribuent fortement à développer certaines aptitudes telles que le leadership, le travail d’équipe,  la planification d’événements etc. C’est le cas chez CTC, où dix clubs offrent d’innombrables challenges à leurs membres.  

Des challenges qui permettent de sortir de sa zone de confort et d’explorer de nouveaux horizons. Le métavers, le Fintech, la Bourse… ces sujets ont fait l’objet de webinars, de workshops et de tables rondes organisés par la Finance Club. « Outre le fait d’avoir une expérience sectorielle pertinente, ces débats nous ont permis de découvrir des perspectives intéressantes à la finance », indique Saajid Mustun du Finance Club. Avis partagé par Joan Achille de la Psychology Society : « Notre club veut donner aux membres l’opportunité de découvrir les métiers de la psychologie et leur évolution. » 

Le travail d’équipe est l’une des compétences qu’on peut acquérir en adhérant à un club. « Beaucoup d’étudiants préfèrent étudier et travailler sur des projets en solo. Mais dans le monde du travail, on est amené à collaborer avec d’autres personnes. Il est donc important d’améliorer les compétences en teamwork. Et comme généralement, les membres d’un club travaillent en équipe, cela pousse à développer cette aptitude », affirme Madhav Narroo, de Comm’Unity.   

Faire partie d’un club, permet également de rencontrer des personnes qui s’intéressent aux mêmes choses. “Ces personnes-là sont de potentiels futurs collaborateurs”, souligne Tanishta Appegadoo, de la Logistics Club. « Nous comptons bientôt organiser notre premier événement qui réunira les professionnels de la logistique. Ce sera un excellent outil de réseautage. » Faire appel à des professionnels de renom figure aussi dans la liste du Mini Law Clinic. « Nous prévoyons une série de podcasts avec des personnes de la profession légale sur le droit des consommateurs et la loi du commerce », ajoute son président Divyesh Beedasy. 

Pour Nikhil Toolsee, président depuis deux ans du premier club d’étudiant de CTC, le Telfair Net Computer Society, le club a été une bonne occasion de s’initier, d’exercer et de pratiquer le leadership. Il fait d’ailleurs partie des étudiants qui ont assisté au Student Leaders Summit qui a eu lieu à Dubaï fin juin. Organisation de conférences, de visites d’entreprises, lancement de projets, soutien aux nouveaux étudiants, le jeune homme a mené avec son équipe une pléiade d’activités. « Tout cela a été réalisé dans le but de promouvoir l’employabilité et d’activer un networking », affirme-t-il. 

Les membres du Design Society ont, quant à eux, pu goûter à la vie professionnelle en ayant collaboré, avec Moka Smart City, au design de deux arrêts d’autobus à proximité du campus.  « Ce projet, qui a pris deux semaines, nous a permis de traduire les compétences et les connaissances acquises dans les classes dans des situations réelles. Nous avons écouté, échangé, digéré des informations et des idées et nous sommes venus avec un projet. Cela a été un immense plaisir de le voir prendre vie », raconte Bhudeshwar Shewraj.   

La Green Campus Initiative est le seul club non académique. Javed Raymode et Outam Ramkeelavon, qui étudient respectivement la comptabilité et la logistique, veulent consacrer du temps à quelque chose qui les passionne et, dans le même élan, apprendre comment rendre le campus plus durable. A travers leurs initiatives – création de potager et jardin de fleurs, artisanat de la récupération, collecte de déchets et installation de bennes de tri – ils espèrent conscientiser les étudiants de CTC au plaisir simple de vivre sur une planète qu’on peut encore sauver. 

Grippe aviaire 

Questions à Susan Derblay, Vétérinaire chez Avipro : 

« La biosécurité et la surveillance sont très importantes pour la protection des élevages » 

Qu’est-ce que la grippe aviaire ? 

La grippe aviaire, aussi appelée influenza aviaire (IA) est une maladie virale des oiseaux qu’ils soient domestiques – comme le poulet, la pintade, le canard, etc., ou sauvages. Il existe de nombreuses souches du virus, classées en deux catégories : faiblement pathogène (peu ou pas de manifestations cliniques) et hautement pathogène (manifestations graves et taux de mortalité élevés). C’est une maladie sérieuse à déclaration obligatoire, qui peut causer des pertes considérables pour la filière avicole. Elle a aussi la capacité dans certaines conditions à pouvoir infecter certains mammifères y compris l’homme.  

Que se passe-t-il actuellement dans le monde ?  

On entend beaucoup parler de la souche H5N1 du virus ces derniers mois, particulièrement en raison du nombre de foyers importants chez les oiseaux domestiques et les oiseaux sauvages au niveau mondial. 

Dans de nombreuses régions d’Asie, le virus est maintenant endémique, c’est-à-dire qu’il persiste et revient à des époques déterminées. 

En Europe, depuis août 2021, plus de 30 pays sont concernés et les plus touchés sont   la France, l’Italie, la Hongrie et la Pologne. En France, c’est l’épizootie – épidémie qui frappe les animaux – la plus sévère jamais enregistrée dans le pays, avec plus de 800 fermes touchées. 

Les Etats-Unis qui n’avaient pas connu de grippe aviaire depuis 2015 sont depuis février très affectés. Le pays enregistre plus de 250 fermes touchées, dans 32 différents états, ce qui représente plus de 35 millions d’oiseaux à ce jour. 

L’Afrique du Sud et l’Afrique de l’Ouest sont aussi touchés.   


Comment se propage la grippe aviaire ? 

La principale source de virus est l’avifaune sauvage infectée. Le virus est asymptomatique chez plusieurs oiseaux sauvages et il se propage surtout le long des couloirs de migration. La transmission peut être directe par des contacts rapprochés entre individus ou indirecte par aérosol, par les fientes, les œufs et tout vecteur passif (matériels, personnels, véhicules, etc.) contaminé. Les élevages infectés deviennent alors, eux-aussi, une source de propagation.  

 

Et à Maurice, devons-nous nous en inquiéter ?  

Le nombre d’oiseaux migrateurs qui visitent Maurice est relativement bas, approximativement un millier par an. Parmi ces oiseaux, on ne retrouve pas d’oies ni de canards qui sont les principaux vecteurs de grippe aviaire. 

Par ailleurs, l’importation de volailles vivant à Maurice est scrupuleusement contrôlée par les autorités qui ont mis en place des conditions strictes d’importation, en ligne avec les mesures préconisées par la World Oganization for Animal Health.  

En revanche, en cas d’imports illégaux d’oiseaux par bateau, le risque d’introduction du virus existerait.   

Comment pouvons-nous protéger nos élevages au niveau local ? Et à Avipro que faisons-nous ? 

La biosécurité et la surveillance sont très importantes pour la protection des élevages. Les mesures de biosécurité en place chez Avipro sont extrêmement strictes. L’accès des visiteurs est limité et est soumis à l’autorisation de la Direction.  Les visites doivent respecter le protocole établi par Avipro (par exemple pour un étranger, pas d’autres visites de ferme les sept jours précédents).  

Une douche est obligatoire avant d’entrer sur tous les sites avec mise à disposition d’uniformes, de bottes et de charlottes ou de casquettes propres fournis par le site. A l’entrée de chaque bâtiment, des facilités de lavage et de désinfection des mains, ainsi que des bassins pour désinfecter les bottes permettent de réduire les risques de contamination. Le personnel est également formé en continu sur les enjeux de biosécurité et les bonnes pratiques d’hygiène. 

La surveillance  se fait via des tests réguliers dans notre laboratoire interne. La surveillance nationale est aussi en place dans les régions où se trouvent les oiseaux migrateurs.  Finalement un comité national sur la grippe aviaire se rencontre régulièrement pour travailler sur plusieurs sujets comme : les procédures en cas d’occurrence (Le National Contingency Plan), la surveillance, le contrôle – les restrictions d’importation etc.  

Nous avons aussi le support de vétérinaires sud-africains et français, deux pays lourdement affectés par la grippe aviaire. Ils nous partagent leurs expériences du terrain : les erreurs à ne pas commettre et les axes d’amélioration. 

Comment fonctionne un vaccin ?

Le corps humain est en contact régulier avec des agents pathogènes : ce sont les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons. 

Chaque agent pathogène est composé de parties uniques : ce sont les antigènes. Pour se défendre contre les antigènes, notre système immunitaire développe des anticorps qui agissent comme des soldats : ils attaquent les agents pathogènes pour les détruire. Notre système immunitaire a des milliers d’anticorps, chacun correspondant à une seule bactérie ou un seul virus.  

Quand nous sommes exposés à un nouvel agent pathogène, le système immunitaire a besoin de temps pour comprendre qu’il ne le connait pas encore et pour fabriquer de nouveaux anticorps. Une fois que le système immunitaire a créé ces nouveaux soldats, ceux-ci peuvent le défendre. Le système immunitaire garde ensuite en mémoire cet anticorps et peut le reproduire rapidement si on est de nouveau exposé à l’agent pathogène. Ce qui nous évite de tomber gravement malade.

© OMS – Organisation Mondiale de la Santé

C’est là qu’intervient la vaccination. Au lieu d’attendre d’être exposé à un agent pathogène dangereux et de risquer que le système immunitaire ne mette trop de temps à réagir, on décide de prendre les devants.

Les vaccins contiennent des antigènes affaiblis ou inactifs d’un virus/d’une bactérie, ou encore le plan de fabrication des antigènes d’un virus/d’une bactérie. Injectés dans l’organisme, ceux-ci vont provoquer une réponse de notre système immunitaire qui va créer des anticorps pour se défendre. C’est cette petite dose, inoffensive, qui permettra au système immunitaire de réagir immédiatement quand on sera en contact avec le virus ou la bactérie réelle. 

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