TRAIT D'UNION

Le magazine du Groupe Eclosia

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Le rush du confinement

Les entreprises sur le terrain ont eu à gérer des situations difficiles durant le lockdown.
Entre la course aux WAP, la logistique liée à la vaccination et la gestion des zones rouges,
les challenges étaient multiples.

Soutien social en pandémie…
plus que jamais !

Sur le plan national, plusieurs actions sociales ont été mises en place durant le confinement. Fort de l’expérience acquise lors du confinement de 2020, le groupe Eclosia a apporté son soutien aux familles vulnérables à travers le RezoSolider, un organisme coordonné par Foodwise et Caritas. Cette année, cet effort solidaire a aussi été étendu à Madagascar.

La vaccination, qu'est-ce que c'est ?

Maurice vient de recevoir 500,000 doses du vaccin anti-covid Sinopharm. Un vaccin chinois, qui a reçu l’homologation d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé. Le Sinopharm peut être administré en 2 doses (3 à 4 semaine entre les injections) à toute personne de plus de 18 ans. Il n’est pas recommandé aux personnes souffrant d’allergies sévères ou de troubles immunitaires. Les effets indésirables mineurs tels que des maux de tête et une légère fièvre peuvent apparaitre.
Efficace à 79%, il présente l’avantage de pouvoir être conservé à une température modérée tout en étant disponible en continu. De plus, le délai rapproché entre les deux doses permet, lui, une immunité individuelle et collective rapide.
 
Mais la vaccination, comment ça marche ? Quelle technologie est utilisée ? Voici quelques éléments de réponse, pour vous aider à y voir plus clair.

Comment fonctionne un vaccin ?

© OMS – Organisation Mondiale de la Santé

Il existe 4 types de vaccin contre la Covid-19

résilience, qualité,
innovation, engagement

Valérie Babajee :

“Mo enkor pe aprann”
Avec ses 41 ans de service au compteur, Valérie Babajee est une véritable encyclopédie quand il s’agit de son entreprise. Opératrice de Grade 2 chez Maurilait, elle a fait ses débuts à l’âge de 17 ans comme Factory worker « polyvalente ». A un an de la retraite, elle a travaillé sur toutes les lignes de production… assisté à toutes ses transformations.

En quatre décennies qu’est-ce qui l’a le plus marquée ? « C’est le lancement de Dahi en 1980 ! J’avais alors dit à ma tante, voilà un produit que les Mauriciens n’arrêteront pas de consommer. Apre mo kontan mo lantrepriz parski ena enn lantant ek enn kiltir ki mo apresie. »

Son meilleur souvenir ? Le premier symposium international organisé par Maurilait en 1983. « Parmi les participants, il y avait le Dr Vasant Bunwaree, cardiologue et le Dr Callikhan, de l’Université de Maurice. Cet événement a réellement conscientisé les Mauriciens sur la valeur nutritionnelle du yaourt. Ce fut un grand succès. »

Heureuse de son parcours, Valérie a entamé sa dernière année avec sérénité. « Azordi mo ena 60 an et mo enkor pe aprann parski mo kontan avanse. Byen sir finn ena de o e de ba, me patians ek konfians fer nou al de lavan. Mo souet tou Maurilaitiers ek Maurilaitières enn bonaniverser e bonn kontiniasion. »

Caroline Rault,
General manager de Maurilait

« Il a fallu persévérer, s’adapter
et croire
en ce
qu’on faisait »

Maurilait vient de fêter ses 45 ans dans un contexte difficile. Comment avez-vous marqué l’événement?
Maurilait a fêté ses 45 ans le 4 avril 2021, en plein confinement. Les événements prévus pour célébrer cet anniversaire n’ont malheureusement pas pu se tenir… Nous les ré-envisagerons en fonction du contexte sanitaire bien entendu. On a tout de même marqué le coup avec un logo dédié, un film retraçant notre histoire et un concours de dessin pour les Maurikids de 5 à 12 ans. Ces dessins pourront faire un beau patchwork qui sera exposé sur notre page Facebook Yoplait. Soulignons que les 45 ans de Maurilait vont de pair avec les 45 ans de Yoplait à Maurice.

Quel est l’héritage de ces nombreuses années d’expérience ?

Les mots qui me viennent sont résilience, qualité, innovation et engagement. Une histoire de résilience en effet, car lancer une entreprise ce n’est pas simple. Il a fallu persévérer, s’adapter et croire dans ce qu’on faisait pour en arriver là où on est aujourd’hui.

La qualité : celle des produits, des services mais aussi des relations !
Trois : l’innovation. Elle fait partie de notre ADN. Prenons comme exemple la marque Dahi, une création de Maurilait, et la marque Perette, lancée par Maurilait et ensuite été incorporée sous l’égide de la marque internationale Candia.

Finalement, tout cela a été rendu possible grâce à l’engagement d’hommes et de femmes de tous horizons depuis 45 ans. Je tiens à remercier tous les Maurilaitiers, d’hier et d’aujourd’hui. Je suis toujours très touchée de voir les visages souriants, l’engagement des gens et la passion qu’ils ont pour leur travail.
Maurilait prend des actions concrètes en lançant le pot en carton. Dites-nous-en plus.

Maurilait est, avec la marque Yoplait, pionnier dans le lancement sur le marché mauricien d’un produit laitier dans un pot en carton, qui a d’ailleurs été un succès aux Seychelles.

Mais l’innovation n’est pas uniquement celle des produits : par exemple Yannick d’Arifat, notre Production manager, porte le projet d’une usine zéro papier. Pour les RH, l’innovation consiste à pouvoir répondre aux nouvelles attentes et aspirations de nos collaborateurs.

Allez-vous développer davantage le healthy?

N’oublions pas que les produits laitiers sont source de calcium, de protéines, et de ferments lactiques dans le cas des yaourts. Ces produits sont au cœur des apports journaliers recommandés dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Nous avons par ailleurs fait un gros travail pour des produits moins sucrés allant vers plus de naturalité. Notre département R & D, sous la tutelle d’Ella Ng Cheong Tin, a travaillé à réduire petit à petit le taux de sucre dans nos produits. On affiche -17% de sucre sur les Paniers de Yoplait et -20% sur Perette. En ce qui concerne la naturalité, aucun de nos yaourts, en pot ou à boire, ne contient de colorant artificiel.

Quelle a été la meilleure journée au cours des trois derniers mois?
Difficile de mettre le doigt sur une journée en particulier… Toutes les journées sont bonnes à Maurilait ! Mais dans ce contexte si particulier, je pense que ma plus belle journée, à moi, sera le jour où on va tous retrouver Maurilait, retrouver l’entreprise, sa vie, sa joie et le plaisir de travailler ensemble.

Cette année, la Fête du pain vit en multimédia.
De la TV à la radio, en passant par les réseaux sociaux, LMLC a adapté cet événement incontournable aux circonstances. Autour d’un engagement, la lutte contre le gaspillage alimentaire, le public pourra retrouver des infos, des petits jeux, ainsi que des recettes aussi pratiques que gourmandes…

Et qui dit pain, dit boulanger… Un métier de cœur, vécu par des passionnés ! Regardez plutôt…

STAY TUNED...

dans les médias

R1 :
La minute Made in Moris à tous les jours du
24 mai au 04 juin dans l’émission de Daniella
(13h-15h)

MBC1 :
Tous les soirs à 19h25, du 24 au 28 mai.

Les news dans la région

Comment se portent les entreprises du Groupe dans la région ? Face à la pandémie de Covid-19, elles doivent manœuvrer du mieux possible tout en faisant face aux défis financiers et opérationnels qui se dressent sur leur route…

Madagascar

La pandémie de Covid-19 fait apparaître des défis inédits majeurs. Les dirigeants des différentes entreprises doivent naviguer et agir dans un monde d’incertitudes permanentes.

Afrique de l'Est

Au Kenya et au Rwanda, les défis sont nombreux pour nos entreprises. Malgré tout, un nouveau bâtiment d’élevage sera bientôt en service au Kenya, et les opérations de LFL Rwanda devraient pouvoir démarrer en juillet.

Afrique du Sud

FTL a dû rectifier le tir à maintes reprises à mesure que la situation évolue. Cela a porté ses fruits : le mois d’avril a été un mois record.

Seychelles

Maurilait et Panagora ont poussé un ouf de soulagement à la réouverture des frontières le 25 mars dernier. Mais un mois plus tard, l’Archipel est frappé par une nouvelle vague de Covid-19 obligeant les entreprises à revoir leurs stratégies.

s'adapter pour avancer

Les circonstances ont exigé, une nouvelle fois, que chacun puise dans ses ressources pour répondre présent. Que ce soit pour finaliser un projet, pour en lancer un nouveau ou simplement pour trouver d’autres façons d’opérer… A Maurice, comme dans la Région, l’adaptabilité et la motivation ont été les clés qui ont permis aux entreprises d’avancer.

Les colosses de LFL opérationnels

Pour Kailash Issur, Engineering manager de LFL, c’est l’aboutissement d’un projet passionnant lancé en 2019 et qui a nécessité des mois de travail d’une équipe engagée et déterminéeIl a fallu 17 conteneurs pour acheminer d’Italie les équipements nécessaires à leur construction. Le montage des silos a débuté en novembre dernier et a duré trois mois et demi. «  Toute l’équipe est impatiente  de pouvoir enfin utiliser les nouveaux silos. Cela nous permettra de tester les différents processus de réception et de maîtriser le système de réfrigération des silos. Nous en apprendrons beaucoup de cette première expérience. Les pluies torrentielles précédant l’arrivée des grains, nous ont, quant à elles, permis de vérifier l’étanchéité des silos. »  

Cette mise en opération aurait pu être compromise par le confinement début mars, raconte Kailash Issur : « Les contraintes ne nous ont pas empêché d’avancer. Ces silos sont un véritable atout pour l’entreprise et seront gérés par l’équipe existante d’AgrobulkIls nous permettront d’avoir un meilleur contrôle sur la qualité des grains» 

Code Mercury

L’équipe projet Mercury

Depuis quelques mois, LMLC est en phase d’amélioration de son système automatique de gestion de la production. Le basculement de SCADA (système automatique de contrôle de l’usine) à Mercury a été effectuée en mars, après quelques mois de retard dû à la pandémie. La phase de finalisation par les experts de Buhler Afrique du Sud, a toutefois dû être reportée afin de permettre à l’entreprise d’être pleinement opérationnelle et de répondre à la forte demande induite par les circonstances sanitaires.  
 
« La nouvelle version vise à rendre plus accessibles les données et les mouvements de produits intermédiaires en temps réel, à les fiabiliser et à assurer leur transfert automatique vers d’autres systèmes informatiques. Des options supplémentaires comme l’intégration d’un module d’économie d’énergie ou d’un module de surveillance de la température et des vibrations sont possibles », explique Robert Soder, Production Manager. Ce système contribue également à renforcer la gestion de la qualité en limitant les risques d’erreur associés aux manipulations et en optimisant les plannings. Autre avantage : Mercury est connectable à D365 et peut être entièrement intégré à l’avenir. 

NML : Sous l’objectif de Ganessen Ponnusamy

Certaintalents s’avèrent bien utiles par temps de crise. Ganessen, chauffeur et passionné par la photographie, a aidé son entreprise NML en shootant des photos en plein confinement.

Pro de la photographie, Soopayah Ponnusamy, plus connu comme Ganessen, chauffeur chez NML, a eu récemment l’occasion de montrer  son talent. Et il a permis à l’entreprise de sauver la mise en plein confinement, en prenant des clichés du nouveau Corned Chicken de Cuisto pour son lancement sur le marché en avril. Pour Ganessen, c’était une tâche « facile ». Le jour J, il débarque avec tout son attirail professionnel qu’il installe avec soin et prend plusieurs photos du produit placé dans une assiette avant d’en faire une sélection et de les envoyer à l’agence de publicité. Le design finalisé est approuvé par le conseil d’administration. Aujourd’hui, le fruit de son travail figure sur le Corned Chicken qu’on retrouve dans les rayons des supermarchés 

« Ganessen nous a tiré d’affaire et nous aimerions bien faire appel à son talent de nouveau, s’il est d’accord. Dans ce cas précis, le photographe de l’agence de publicité ne pouvait pas se déplacer pour prendre des photos car nous étions en plein confinement. Et c’était compliqué pour nous de lui envoyer le produit. C’est alors que nous avons pensé à Ganessen qui a fait un super boulot, » affirme Nicolas LamusseGeneral manager de NML.  

Ganessen qualifie cette nouvelle expérience « d’intéressante ». « En matière de photographie, fixer sur pellicule un objet n’est pas le plus difficile à réaliser. Il s’agit de jouer avec la lumière pour mettre le produit en valeur », indique celui qui a à son actif plusieurs expositions de photos artistiques à Maurice et à l’étranger.

Corned Chicken, quand la poule va en boîte ! 😉

Même en confinement, les projets peuvent voir le jour… 
Le Corned Chicken de Cuisto, lancé en avril en est la preuve. 
A l’initiative de Michel de Spéville, ce produit a été mis au point par Yeshna Pem, Product Development Officer sous la supervision de Corinne Bertrand, Quality Systems & Product Development Manager. 

A base de blanc de poulet, il existe en version nature, rougaille et cari. « On trouve sur le marché de la viande de bœuf en conserve mais pas de poulet. Ce produit va plaire aux Mauriciens et offrira une alternative à ceux qui ne consomment pas de viande rouge, » affirme Nicolas Lamusse.

Hôtels Indigo Le boom du home delivery

Si les clients ne peuvent pas venir à vous, alors c’est à vous d’aller à eux. Avec le deuxième confinement, les hôtels ont dû une nouvelle fois passer du service aux tables à une cuisine “virtuelle” Grâce à la livraison à domicile, ils parviennent à tirer leur épingle du jeu. Depuis le début du mois d’avril, deux hôtels du groupe Indigo, Le Suffren Hotel & Marina et le Hennessy Park Hotel, proposent à leurs clients des plats à emporter et en livraison. Ce service sera toujours disponible après la levée du confinement, grâce à des sites de vente en ligne pour chaque hôtel.  

Depuis le début du confinement, les commandes sont nombreuses. Les clients réguliers retrouvent ainsi un peu de leurs habitudes. Les hôtels ont même proposé des plats de Pâques (gigot d’agneau, entremets au chocolat…) qui ont eu un véritable succès.  

Aujourd’hui, plus que jamais, les clients ont besoin de restaurateurs qui répondent à leurs besoins. La bonne nouvelle, c’est que les hôtels Indigo sont en mesure de le faire. En appliquant des protocoles stricts de préparation des aliments et d’hygiène et en communiquant clairement les mesures prises, ils fournissent au client un service efficace tout en maintenant les restaurants à flot.   

Le Suffren livre à Port-Louis et dans le nord de l’île tandis que le Hennessy couvre les Plaines-Wilhems et la côte ouest.

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« Notre meilleur allié : nous ! »

Questions à Gina Casset,
Conseillère sociale et familiale

Qu’est-ce que le Me Time ?  
Le Me Time, lancé sur KIT, est une série de posts, un rendez-vous, qui ouvre à la réflexion et qui offre des outils permettant de se questionner et éventuellement de se remettre en question.

Pourquoi l’avoir lancé ? 
On vit une période particulière et on oublie parfois que notre meilleur allié pour nous aider à affronter toutes les situations qui s’offrent à nous, c’est avant tout nous-mêmes. Malheureusement, c’est ce que nous négligeons le plus souvent. On prend le temps de s’occuper de nos enfants, de notre famille, de notre travail, mais qu’en est-il de prendre du temps pour s’occuper de soi ? Or, c’est par cela  même que nous devrions commencer. Car c’est en étant personnellement ressourcé et nourri que nous pouvons nous occuper de tous les autres aspects de notre vie. Me time est un espace propice pour aider à voir comment ça va pour les collaborateurs d’Eclosia.

Quel est le feedback obtenu jusqu’ici ? 
J’ose croire que certains auront pris le temps de lire. Et même s’ils n’ont pas encore eu le temps de mettre ces outils en pratique, j’espère qu’ils laisseront germer la petite graine et qu’ils y reviendront quand ils en sentiront le besoin.  

L’art-thérapie pour survivre au confinement

Rester confiné peut entraîner de l’anxiété, du stresset cela peut parfois même aller jusqu’à la dépression… Que l’on se rassure, il existe des astuces pour faire retomber la pression et rester zen. Pour Rachel EclairCommunication officer chez Panagorac’est l’art-thérapie qui l’a aidée à traverser ces moments difficiles. 

Cela fait plusieurs semaines qu’elle a retrouvé ses crayons de couleur, ses feutres et ses cahiers. Dessiner la détend, l’apaise et réduit son niveau de stress. « Bien sûr, il faut continuer à s’informer, mais à un moment donné il y a eu une overdose d’information.  Alors je me suis tournée vers les livres et après les avoir tous lus, je me suis mise au dessin, ma passion depuis toute petite.  En dessinant, j’ai retrouvé des moments de plaisir et à la fin en regardant le résultat, j’avais un sentiment de fierté. Je pense qu’en temps de stress il ne faut pas oublier de s’écouter, et de trouver un moment pour des activités qu’on aime et qui nous détendent. »

« Je pense qu’en période de stress il ne faut pas oublier de s’écouter »

Comment fonctionne un vaccin ?

Le corps humain est en contact régulier avec des agents pathogènes : ce sont les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons. 

Chaque agent pathogène est composé de parties uniques : ce sont les antigènes. Pour se défendre contre les antigènes, notre système immunitaire développe des anticorps qui agissent comme des soldats : ils attaquent les agents pathogènes pour les détruire. Notre système immunitaire a des milliers d’anticorps, chacun correspondant à une seule bactérie ou un seul virus.  

Quand nous sommes exposés à un nouvel agent pathogène, le système immunitaire a besoin de temps pour comprendre qu’il ne le connait pas encore et pour fabriquer de nouveaux anticorps. Une fois que le système immunitaire a créé ces nouveaux soldats, ceux-ci peuvent le défendre. Le système immunitaire garde ensuite en mémoire cet anticorps et peut le reproduire rapidement si on est de nouveau exposé à l’agent pathogène. Ce qui nous évite de tomber gravement malade.

© OMS – Organisation Mondiale de la Santé

C’est là qu’intervient la vaccination. Au lieu d’attendre d’être exposé à un agent pathogène dangereux et de risquer que le système immunitaire ne mette trop de temps à réagir, on décide de prendre les devants.

Les vaccins contiennent des antigènes affaiblis ou inactifs d’un virus/d’une bactérie, ou encore le plan de fabrication des antigènes d’un virus/d’une bactérie. Injectés dans l’organisme, ceux-ci vont provoquer une réponse de notre système immunitaire qui va créer des anticorps pour se défendre. C’est cette petite dose, inoffensive, qui permettra au système immunitaire de réagir immédiatement quand on sera en contact avec le virus ou la bactérie réelle. 

Caroline Rault, General manager de Maurilait : « Notre héritage c’est l’engagement d’hommes et de femmes passionnés par leur travail » 

Maurilait vient de fêter ses 45 ans dans un contexte difficile. Comment avez-vous marqué l’événement ?  
Maurilait a fêté ses 45 ans le 4 avril 2021, en plein confinement. Les événements prévus pour célébrer cet anniversaire n’ont malheureusement pu se tenir. Nous les ré-envisagerons en fonction du contexte sanitaire bien entendu. Nous nous sommes donc adaptés : apposition d’un logo des 45 ans de Maurilait sur nos signatures, création d’un fond de vidéo Teams spécial anniversaire pour nos réunions. Nous avons également diffusé un film sur l’histoire de l’entreprise et lancé un concours de dessin pour les Maurikids âgés de 5 à 12 ans. Ces dessins pourront faire un beau patchwork qui sera exposé sur notre page Facebook Yoplait.   Ce qui est aussi important de souligner, c’est que les 45 ans de Maurilait vont de pair avec les 45 ans de la marque Yoplait à Maurice. D’ailleurs, c’est aussi avec la marque Yoplait que nous sommes partis aux Seychelles et à Madagascar.  

Quel est l’héritage de ces nombreuses années d’expérience ? 
Les mots qui me viennent sont résilience, qualité, innovation et engagement. Une histoire de résilience en effet : il faut savoir que Maurilait a eu trois vies et deux entreprises ont existé avant la création de Maurilait Production Ltée.  Le démarrage a été difficile car lancer une entreprise en proposant de nouveaux produits n’est pas simple, d’autant plus quand le contexte économique est difficile. Il a fallu persévérer, s’adapter et croire dans ce qu’on faisait pour en arriver là où on est aujourd’hui.  Je pense qu’il faut que l’on s’en souvienne pour nos projets régionaux… d’autant plus avec la crise actuelle liée à la Covid.  

La qualité, depuis le départ, a été une dimension très importante. Michel de Spéville et Jean-Jacques Boullé l’ont toujours dit : la qualité dans toutes ses dimensions, celle des produits, des services mais aussi dans les relations.  

Trois : l’innovation. C’est un marqueur de notre ADN, notamment de la marque Yoplait avec, par exemple la marque Dahi, création de Maurilait. Aussi, la marque Perette, lancée par Maurilait et ensuite incorporée sous l’égide de la marque internationale Candia.  
Finalement, tout cela a été rendu possible grâce à l’engagement d’hommes et de femmes de tous bords et de tous horizons depuis 45 ans. Je tiens à remercier ici tous les Maurilaitiers, d’hier et d’aujourd’hui. La dimension humaine de Maurilait est extrêmement touchante : je suis toujours très touchée de voir les visages souriants, l’engagement des gens, la passion qu’ils ont pour leur travail.  

Comment se porte l’entreprise ? Quelles sont les plus grandes opportunités mais aussi les challenges auxquels l’entreprise est actuellement confrontée ? 
Avec des belles performances dans les années 2010, très belles de 2015 à 2017, les investissements régionaux ont été décidés aux Seychelles puis à Madagascar. 

Puis, il y a eu 2020 et la crise du Covid alors que nous venions de lancer Maurilait Seychelles en septembre 2019, nous avons lancé Maurilait Madagascar en plein covid. La période a été rude aussi à Maurice, la reprise de l’activité a été progressive. Forcément, nous n’avons pas atteint les objectifs fixés.  

L’année 2021 se profile mieux. Au niveau localMaurilait a été cette année, considérée comme service essentiel, et on a eu nos WAP très rapidement. Il n’y a quasiment pas eu d’interruption d’activité 

En parallèle, les Seychelles, impactées par le Covid avec la fermeture des hôtels et restaurants, ont rouvert leurs frontières et les équipes sont engagées dans le développement des ventes. 

Madagascar, c’est plus difficile. La Grande Ile est frappée par une vague de Covid virulente qui affecte nos opérations et leur performance. Dans les deux pays, nous avons des équipes engagées et compétentes et je les remercie tous. 

A Maurice, dans le contexte économique difficile et nous appuyant sur notre capacité à innover en étant à l’écoute des besoins et attentes de nos consommateurs, nous avons développé une gamme de  yaourts aromatisés que nous nous apprêtons à lancer pour répondre à un pouvoir d’achat en diminution de nos consommateurs. 

Etant un producteur avec beaucoup de contenants plastiques, quelles solutions envisagez-vous sur le long terme ? 
Maurilait a consolidé une roapmap avec une vision zéro plastique pour 2030. Eliminer le plastique, lorsque c’est techniquement possible, demande une planification et du temps car cela correspond à changer la quasi-totalité des équipements de conditionnement de nos produits.   

La date de 2030, était déjà challenging mais en ligne avec les annonces du gouvernement lors des « Assises de L’Environnement » en 2019. 

Mais en janvier dernier, un « ban » de certains « Single Use Plastic Products » a été annoncé pour janvier 2022. Ce délai d’une année est très en dessous des délais d’approvisionnement des équipements nécessaires, quand ils existent pour du zéro plastique. Depuis, nous activons les projets qui pourront voir le jour d’ici janvier 2022 et demandons un report de l’échéance pour tous les produits pour lesquels les solutions n’existent pas même au niveau international. Au-delà de ce fameux ban, nous souhaitons réellement que le recyclage des déchets soit structuré et travaillons avec les institutions dans ce sens. 

Maurilait est le leader du marché. Quels sont vos objectifs pour les prochaines années ? 
Nous venons de finir la revue stratégique de Maurilait pour 2024. En sus de la performance des filiales régionales, le focus est mis sur l’usine de Maurilait à Phoenix pour gagner en performance, en efficience et upgrader le parc industriel.  

Trois axes contribueront à exprimer notre leadership qui sont l’innovation, l’excellence opérationnelle & la résilience et le développement durable.  

Aujourd’hui, plus encore qu’hier, cette dimension de développement durable est au cœur de la stratégie de l’entreprise. On a des objectifs pour 2024 d’augmenter nos achats locaux pour soutenir le tissu industriel mauricien. On aligne nos partenariats CSR avec notre raison d’être et nos impacts. Par exemple, on est en train d’envisager des partenariats avec des ONG qui se positionnent sur les déchets plastique ou carton, ou qui œuvrent contre le gaspillage alimentaire.  

L’idée est de réfléchir, ensemble, et de travailler de manière inclusive pour contribuer de manière plus efficace à une meilleure société.  

Maurilait prend des actions concrètes et innove en lançant le pot en carton. Dites-nous-en plus.  
Maurilait est, avec la marque Yoplait,  pionnier dans le lancement sur le marché mauricien d’un produit laitier dans un pot en carton qui a d’ailleurs été un succès aux Seychelles.  

Mais l’innovation pour Maurilait n’est pas uniquement au niveau des produits : par exemple Yannick d’Arifat, notre Production manager porte le projet d’une usine zéro papierPour les RH, l’innovation consiste à pouvoir répondre aux nouvelles attentes et aspirations de nos collaborateurs.  

Allez-vous développer davantage le healthy ?
N’oublions pas que les produits laitiers sont source de calcium, de protéines et de ferments lactiques dans le cas des yaourts. Ces produits sont au cœur des apports journaliers recommandés dans le cadre d’une alimentation équilibrée.  

Il y a par ailleurs un gros travail qui a été fait pour réduire le taux de sucre et aller vers plus de naturalité dans tous nos produits. Notre département R & D sous la tutelle d’Ella Ng Cheong Tin a travaillé à réduire petit à petit le taux de sucre dans nos produits. Après cinq ans de diminution graduelle, on affiche -17% de sucre sur les Paniers de Yoplait et -20% sur Perette. Cela s’est fait graduellement, pour que le consommateur s’adapte petit à petit. En ce qui concerne la naturalité, aucun de nos yaourts, en pot ou à boire, ne contient de colorant artificiel.

Le mot de la fin : quelle a été la meilleure journée de travail au cours des trois derniers mois ?  
Difficile de mettre le doigt sur une journée en particulier. Tous les jours sont de bonnes journées à Maurilait. Dans ce contexte si particulier, je pense que ma plus belle journée à moi sera lorsqu’on va tous retrouver Maurilait, retrouver l’entreprise avec toute sa vie, la joie et le plaisir de travailler ensemble. 

Madagascar

Maurilait 
Sur la Grande Ile la situation est compliquée. Plusieurs collaborateurs perdent des proches et les collègues de Panagora sont également touchés. Maurilait Maurice a participé à une action pour la fourniture d’oxygène à travers l’AMM pour Madagascar. Les challenges sont multiples : avec les absences, il a été décidé de concentrer les ressources sur les opérations et de reporter l’exercice de revue stratégique. Des opérations qui se poursuivent donc dans ce contexte des plus difficiles. 

FTL 
Comme toutes les entreprises, FTL Madagascar subit de plein fouet la situation sanitaire et les mesures de confinement à Madagascar.  

Mais les ports et aéroports restent cependant ouverts. FTL s’est donc adapté afin d’assurer la continuité de ses services dans un pays où l’importation est vitale pour la population et l’exportation cruciale pour l’activité économique. Ainsi, l’entreprise a pu travailler sans discontinuer pendant toute la période d’état d’urgence, en innovant et en adaptant son organisation. Elle a, entre autres, mis en place des équipes hermétiques à Antananarivo et Tamatave pour assurer une disponibilité constante de ses services. Le télétravail a été développé pour la première fois, avec jusqu’à 40% des collaborateurs en Work from home au pic de l’épidémie. Les horaires de travail ont été ajustés et le mode de travail opérationnel a été adapté pour plus de travail/validation online. La mise en place de l’outil collaboratif Teams a permis de rester proches les uns des autres et de mieux communiquer.   

Malgré toutes les contraintes, FTL a pu réaliser des opérations d’envergure ces derniers mois. Exemples : l’importation d’importants véhicules de transport  depuis l’Afrique du Sud à Fort Dauphin fin 2020, la campagne « litchis avion » maintenue malgré le confinement en Europe toujours fin 2020, l’importation des nouveaux silos pour LFL en janvier 2021 et l’organisation de trois charters Maurice-Antananarivo pour Avitech en mars 2021.

Farmshop  
Farmshop a eu des chiffres très encourageants depuis le mois de mars grâce à l’effort et l’engagement de l’équipe. La période de crise a été un coup dur  mais force est de constater que malgré un manque de ressources, l’équipe a su s’adapter, surtout le personnel de terrain. Ils ont fait preuve de réactivité et d’un engagement incroyable pour maintenir le navire à flot comme en ce moment durant la période des grandes ventes.

   

InterEx 
Pendant cette période de crise sanitaire, InterEx, le service courrier express (franchise de FedEx représentée par FTL), a profité de cette période moins active pour s’investir dans la communauté.  

L’équipe d’InterEx a distribué des repas chauds dans des quartiers défavorisés de la ville d’Antananarivo le 27 mars 2021. Outre cette distribution, l’équipe a nettoyé les rues et les poubelles aux alentours 

L’entreprise travaille dans un contexte certes compliqué, mais pour l’équipe, c’était une période de productivité accrue. Les limites de déplacements initiées en cette période ont fait accroître l’envoi des colis et des courriers dans le monde entier.  

 

Avitech  
Avec ses entreprises sœurs, Avitech contribue au maintien de la sécurité alimentaire à Madagascar. L’entreprise a l’expérience et l’expertise nécessaires pour fournir en grande partie le marché en poulets et en œufs.  

Son objectif aujourd’hui est de créer un cadre de travail sécuritaire pour tous ses collègues, collaborateurs et partenaires. Malgré les difficultés rencontrées à cause de la pandémieAvitech a de la chance d’avoir une équipe dynamique qui a gardé la même rigueur dans le travail. Et l’expérience de cette même équipe contribue à l’amélioration de la production aujourd’hui.  

 

LFL 
LFL maintienson rythme de travail pour atteindre ses objectifs dans le temps imparti. Le projet silo qui est un des projets pharesentre dans la 2ème moitié des travaux.  Le travail continue à avancer grâce aux protocoles sanitaires stricts mis en place pour la sécurité de tous. 

D’autre part, les actions communautaires sous forme de donations à des églises et à la communauté locale se poursuivent. Consciente de la nécessité de l’entraide en ces temps difficiles, l’équipe se cotise pour pouvoir aider les plus vulnérables.  Du côté de l’Entreprise Céréalière de Madagascar (ECM), une subsidiaire de LFL, c’est le début de la grande campagne de maïs. Tous les représentants régionaux sont sur le pied de guerre. En effet, de mars à juillet/août, c’est la période d’achat de maïs et les entrepôts de provinces sont en pleine campagne. Et bien que le Covid complique un peu les choses, la campagne continueLe véritable challenge est de maintenir cette campagne malgré la crise.    

 

Panagora  
Panagora Madagascar a mieux anticipé cette deuxième vague et n’a donc enregistré aucune rupture de stock. Ses entreprises sœurs, Avitech et Maurilait, ont joué le jeu afin de pouvoir livrer tous les magasins.  

Si la priorité reste la sécurité des collaborateursPanagora a amélioré la coordination de ses équipes commerciales et logistiques. Malgré la situation, le challenge est d’avancer dans les projets dont le Chill and Frozen Storage et les importations. 

La vaccination n’étant pas encore à l’ordre du jour à Madagascar, toutes les précautions nécessaires sont prises pour préserver la santé des équipes dont 60% sont sur le terrain, donc sont plus exposées. Malheureusement, malgré ces précautions, plusieurs collègues ont été touchés par la maladie. Hormis les gestes barrières et les autres précautions, les échanges téléphoniques et les mails sont privilégiés pour limiter la propagation du virus.  

 

KFC
Malgré le contexte difficile, KFC Madagascar continue d’offrir ses services en privilégiant le Take away, le Drive Thru ou encore la livraison à domicile. Le staff expérimenté veille à l’application de protocoles stricts à chaque étape de la production et reste à l’écoute de la clientèle.

Kenya
La Covid-19 est aussi présente au Kenya. Le gouvernement a imposé un nouveau confinement à sa popula
tion à partir du 26 mars 2021. Une grande zone rouge a été décrétée : elle comprend les comtés de Nairobi, KajiadoKiambu, Machakos et Nakuru où les voyages intérieurs sont interdits. Les fermes d’Avipro East Africa (AEAL) se trouvent à Nakuru, donc dans la zone rouge.  Un couvre-feu a été instauré entre 8 pm et 4 am. La vente d’alcool est interdite, les restaurants ne font que du take away et les réunions et rassemblements sont interdits. Les écoles et les universités sont fermées. Malgré tout, à AEAL, les travaux du nouveau bâtiment d’élevage Rearing Grand Parents progressent. Le bâtiment est complété à 75% et l’achèvement des travaux est prévu en mai 2021.

Rwanda 
Pour le moment, il n’y personne de LFL Maurice au Rwanda. Le départ du Responsable de site, Steven Edouard et de son épouse a été décalé à cause du confinement à MauriceCe décalage dans leur implantation au Rwanda leur a permis de se faire vacciner ici à Maurice. Ils s’envoleront pour Kigali en mai. Le démarrage des opérations de LFL Rwanda, initialement prévu pour mars, est renvoyé au 1er juillet 2021 600 tonnes d’aliment volaille sera produit par mois.  La crise n’a pas eu d’impact significatif et les approvisionnements en matière première sont essentiellement locaux et régionaux.   

Le pays compte 12 millions d’habitants et on dénombre actuellement une centaine de cas de Covid-19 par jour. A ce jour, 350 000 personnes ont été vaccinées depuis début avril, sur un objectif de 8 millions, selon le programme Covax. Le Rwanda reste ouvert aux échanges internationaux, et les personnes sont libres de circuler. Cependant, il y a certaines contraintes : le couvre-feu de 21h à 04h, les compagnies doivent fermer à 20h00, les restaurants accueillent seulement 30% de leur capacité normale, et les gyms et bars sont fermés. Une anecdote : du 2 au 9 mai s’est tenu le tour du Rwanda, le plus grand évènement cycliste en Afrique.

 

Afrique du Sud

FTL 

L’Afrique du Sud, actuellement en lockdown de niveau 1, subit la deuxième vague de Covid-19 depuis janvier cette année. FTL Afrique du Sud a, malgré tout, maintenu ses opérations depuis le début de la pandémie et a adopté de nouvelles méthodes de travail, dont le travail à domicile L’entreprise fonctionne sur une base de rotation de deux équipes à Durban et à Johannesburg. Le personnel reste joignable par téléphone et e-mail. Les réunions quotidiennes des équipes par Teams ont été mises en place pour assurer une prestation constante de services de qualité. A un moment où les entreprises sont lourdement impactées, FTL Afrique du Sud se porte très bien. Le mois d’avril 2021 a d’ailleurs été un mois record en termes de bénéfices bruts. L’entreprise est en pleine croissance et du personnel supplémentaire a été recruté pour renforcer l’équipe. FTL déménagera bientôt son bureau et son entrepôt de Durban vers un local plus spacieux.

 

Panagora Seychelles 

Après la réouverture des frontières le 25 mars dernier, certains hôtels ont recommencé à opérer et à recevoir des touristes. Sachant que le tourisme contribue directement à hauteur de 25% dans le PIB des Seychelles, l’économie a été dynamisée. Cependant depuis le 30 avril, le pays enregistre une nouvelle vague de Covid. Au plus fort de la crise au 15 mai, il y avait jusqu’à 400 cas par jour. Ce chiffre semble aujourd’hui plafonner à 80 cas par jour en moyenne. Les mesures de précautions ont, par conséquent, été renforcées dans le pays, avec un impact sur les heures d’ouverture et la circulation dans les commerces. 

En mars dernier, un collaborateurs de Panagora Seychelles a contracté le Covid-19 mais il est depuis remis et a repris ses fonctions. Dix employés sur 12 sont vaccinés (ayant reçu les deux doses).  

La prudence reste cependant de mise car la vaccination n’élimine pas tous les risques. Les gestes barrières et toutes les mesures de précautions sont toujours appliqués. A ce jour, Panagora Seychelles arrive à livrer toutes les commandes reçues. Les équipes sont motivées tout en étant conscientes des précautions à prendre.  

 MaurilaitSeychelles 

Chez  Maurilait  Seychelles, 75% des collaborateurs sont vaccinés. Avec l’arrivée des touristes sur l’archipel et une reprise du secteur “Food service”, l’entreprise espère développer des volumes de ventes, tâche à laquelle les équipes sont pleinement engagées. Néanmoins, avec la résurgence du Covid 19, Maurilait Seychelles reste extrêmement vigilante sur les impacts pour ses collaborateurs et l’économie seychelloise. 

 

 

 

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